Merci aux Éditions Hurtubise pour leur confiance pour m'avoir permis de faire une lecture de presse pour une toute nouvelle auteure qui écrit son premier roman Colette G. Bernard.
L'Écho du fleuve tome1 - Le retour du geai bleu
Colette G. Bernard
Éditions Hurtubise – 2016
420 pages
Roman historique - littérature québécoise - XIXe siècle
Le commentaire de Martine Lévesque:
Je tiens à remercier les Éditions Hurtubise pour leur confiance et de m'avoir permis de faire une lecture de presse pour une toute nouvelle auteure qui écrit son premier roman Colette G. Bernard.
Je lis depuis quelque temps différents romans historiques, je peux dire que celui-ci m'a tellement touché puisque je me remémorais des souvenirs sur des histoires que mes grands-parents me racontaient. Je peux dire que Colette G. Bernard est une conteuse hors pair, car a certains moments je me pensais être à côté d'elle et d'écouter son histoire familiale.
Au début, nous sommes dans un village québécois rustique où les résidents travaillent fort afin de maintenir la santé de leur famille, les Tremblay une famille très solidaire que les parents veulent à tout prix que leurs enfants reçoivent une meilleure instruction afin de réaliser leur ou être mieux outillé dans la vie.
De l'autre côté du fleuve, on retrouve un jeune garçon qui se débrouille et qui veut aider sa famille cherche du travail. Il va offrir son aide au curé du village qui va le prendre sous son aile en accord avec la famille il va éduquer avec l'aide de sa cuisinière vont parfaire ses connaissances académiques en lui offrant un travail à l'entretien des jardins de fleurs qui ornent le presbytère. En acceptant cet accord la famille Bernard serait sous la protection de l'abbé et il aiderait le père d'Arthur cordonnier à vivre mieux avec son métier. Pendant quelques années, Arthur Bernard vivra au presbytère tout en nourrissant son rêve de liberté et de découvrir le monde.
Arthur partira aux États-Unis, où son frère et quelques membres de la famille paternel et maternel y vivent. Ils ont l'air de réussir le travail ne manque pas, il y a plein d'usines, pleins d'entreprises qui recherchent de la main-d'œuvre et Arthur veut travailler et faire des économies. Marie-Louise aussi a suivi la vague vers les États-Unis, le couple va s'installer ensemble et fonder une famille. L'appel de l'aventure va toujours tenailler Arthur au ventre et le mal du pays va se faire ressentir.
Les familles vont vivre pleins de rebondissements, d'épreuves, de moments de deuils, de moments de joie, d'aventure, de rire, de pleurs, de pertes et de gains. Nous découvrirons de moments de l'histoire canadienne, québécoise et américaine, qui ont laissé leur marque. Que ce soit la misère du Québec à la fin du 19e siècle ou bien l'entrée du 20e avec la préparation à l'affrontement et la Première Guerre mondiale.
Tout dans ce roman est là pour plaire que ce soit de la couverture avec un fini doux, des photos encadrées des grands-parents de l'auteure et l'écriture fluide et vraie de sa plume. J'ai adoré ce moment avec les souvenirs des familles Tremblay et Bernard, qui ressemble à ce que d'autres familles québécoises ont vécu. Au long de sa lecture, nous sentons bien que l'auteur nous prépare à une suite puisque l'histoire ne peut s'arrêter là, alors moi dès maintenant j'attends la suite de cette saga. Je le conseille à tous les amateurs de romans historiques et ainsi que ceux et celles que ce style de littérature n'est pas dans leurs premiers choix.
Résumé :
Fin du XIXe siècle. Marie-Louise Tremblay naît et grandit à Baie-Saint- Paul dans une famille unie et aimante, portée par le rêve de devenir institutrice. Sur l’autre rive du fleuve, dans le comté de Bellechasse, Arthur Bernard, fils d’un cordonnier très pauvre, frappe à neuf ans à la porte du presbytère de son village pour y travailler. À Baie-Saint-Paul, un jour, lors d’un enterrement, il entrevoit une belle jeune fille…
Dix ans plus tard, face à la pénurie d’emplois frappant le Québec, Arthur part aux États-Unis et devient chef cuisinier dans un grand hôtel de Manchester. Mais la nostalgie de ses montagnes le hante et il ressent sans cesse l’appel lancinant du Saint-Laurent. Il retrouve Marie-Louise, elle aussi exilée au New Hampshire, et la demande en mariage. Ils auront quatre enfants avant de revenir au pays s’installer à Sainte-Apolline, dans les montagnes si chères à Arthur.
La petite famille y découvre la belle solidarité des villageois de l’endroit, savoure la quiétude et la beauté des grands espaces, mais fait aussi rudement connaissance avec la misère et les tragédies qui guettent les cultivateurs éloignés des grandes villes. Même en campagne, ils subissent de plein fouet les affres de l’après-guerre.
L’Écho du fleuve, c’est l’épopée de deux Canadiens français qui, à l’instar de centaines de milliers de leurs semblables, ont traversé la frontière en quête d’une vie meilleure et qui, incapables d’oublier leurs racines, sont revenus les ancrer dans leur terre natale.