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-La mémoire de l'ourse
-Johanne Alice Côté
-Leméac Éditeur
-344 pages
-Récit, quête, deuils, québécois
*Merci à Leméac Éditeur, spécialement à Marc-Olivier pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*
| LEMÉAC ÉDITEUR: ICI |
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Le commentaire de Lynda :
Que vous dire de ce roman, qui m’a littéralement envoûtée. Une auteure que je ne connaissais pas avec comme écriture, un petit quelque chose de poétique, non pas par sa prose, mais par les mots qui y sont employés. Une musique pour le cœur, que je dirais.
Deux femmes, Shadow dans la vingtaine, et Liliane White au crépuscule de sa vie.
Lilian va laisser, pour ses descendants, des mots, des lettres, des écrits, son journal, ainsi que des carnets. C’est par ces écrits que nous allons suivre cette histoire, elle qui nous relate sa rencontre avec Shadow !
Shawdow, pour sa part, est un peu itinérante et squatte une cabane à sucre abandonnée, mais pour elle, c’est aussi une quête, apprendre à vivre quand ceux que l’on aime ne sont plus là, deux personnes qui sont décédées, et qu'elle s’approprie comme ‘’ses’’ morts, allant jusqu'à leur parler!
Je ne vous dirai rien de plus sur l’histoire.
Par contre, je peux vous dire que j’ai adoré le langage utilisé, beaucoup d’expressions typiques, des descriptions vraiment bien, qui nous permettent de nous situer et surtout de visualiser le rang des Éplures, ce rang, que les deux femmes vont arpenter d’un bout à l’autre, et qui ne se rencontre pas, du moins au début.
Deux personnes à la recherche de quelque chose, deux personnes qui suivront la même route, pour un jour se rencontrer et se donner mutuellement ce qu’elles recherchent.
Une belle plume, une histoire originale, une écriture qui nous berce, du moins c’est ce que moi, j’ai ressenti avec cette lecture.
Je vous la recommande donc, sans hésitation !
Résumé :
Vous entendrez le tambour et ne serez pas gênés de danser. Vous marcherez librement car ce sont vos pas qui font tourner la terre.
Au terme de sa vie, Liliane White adresse à sa descendance des écrits de son passé : son journal et quelques carnets trouvés lors des circonstances singulières de sa rencontre avec Shadow Langelier.
À l’été 1999, Shadow a vingt ans. Elle squatte une cabane à sucre abandonnée, dans les parages de sa maison d’enfance désormais habitée par Liliane. Cachée dans cette forêt qui lui parle, elle renoue avec une sensibilité particulière, et apprend à survivre, à « traiter avec ses morts ».
Liliane, quant à elle, affronte la maladie et découvre peu à peu ses racines. Sur la piste d’ancêtres autochtones dont elle ignore tout, elle traque le moindre signe qui viendrait éclairer ses pas.
Pendant plusieurs mois, avant de se connaître, les deux femmes partagent sans se croiser la terre du rang des Éplures. Entre elles se tissent des liens invisibles, s’ouvrent des sentiers imprévus, se transmet une vie autre. Dans leurs gestes quotidiens comme dans leur quête respective, une mémoire ancienne cherche à faire surface.