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-La mémoire des cathédrales
-Caroline Guindon
-Lévesque Éditeur,
collection Réverbérations, 2019
-160 pages
-Recueil de nouvelles, essai, souvenirs, vie ordinaire, maladie, humour


*Je tiens à remercier Lévesque Éditeur et Dola Communications pour ce service de presse*

*Lévesque Éditeur*

*Dola Communications*

Le commentaire de Martine :
Caroline Guindon nous présente des nouvelles qui dépeint des personnages qui veulent durer, qui veulent laisser une trace, qui veulent créer des souvenirs impérissables. Dix-neuf cas différents qui vont avancer, évoluer et progresser au cours de leur récit. L’auteure met en relief la vie et l’érige telle des cathédrales, ces monuments importants des communautés, elle représente l’être humain comme ces structures qui ont traversé le temps et les années. Elle transmet par ses nouvelles, des messages forts de vie, d’espoir, de sentiments et de mystères.
Caroline Guindon a une belle plume, elle écrit avec une poésie réaliste et sincère. Ses mots sont incarnés dans les histoires, on ne peut séparer l’intention de l’attention. C’est un essai qui rend un hommage vibrant à l’être humain, à la vie et à l’existence de chacun.
Cette lecture, je l’ai dégustée, et savourée, c’est une merveilleuse création, Caroline Guindon est une architecte et poétesse du verbe que j’ai adoré découvrir dans ce premier ouvrage.


Résumé :
Par le truchement d’une écriture souriante, La mémoire des cathédrales met en scène un foisonnement de personnages colorés, lesquels viennent tour à tour occuper quelques pages avant de céder la place aux suivants. Chacune des nouvelles, comme autant de petites cantates, fait entendre la voix d’hommes et de femmes, d’enfants et d’adolescents qui, dans une grande ville américaine, vaquent aujourd’hui à leurs occupations tranquilles. Au fil des pages prennent vie Tasha et le Professeur, dont elle transcrit si sublimement la pensée, ou cette poète sans nom, à la fois submergée et inspirée par les exigences toutes prosaïques de la maternité. On évoque la malédiction qui a frappé les Cubs de Chicago pendant plus d’un siècle, de même qu’une maladie qui efface peu à peu les souvenirs. Avec Ann, on suit un cours de littérature hors du commun, puis on se rebelle, à l’instar de cette inconnue qui se reconnaît dans le regard d’un chien errant. En somme, des situations ordinaires sont esquissées qui durent le temps d’un mystère à résoudre, le temps d’un fou rire ou celui d’un chagrin secret. Bien qu’elles se caractérisent par la sobriété de leur facture, les dix-neuf nouvelles de ce recueil rendent néanmoins un hommage à la fois tendre et passionné à ce qui reste profondément humain : le besoin d’exister, de laisser une trace, de créer, d’enfanter et ainsi, à la manière des cathédrales, de perdurer.

Tag(s) : #NOUVELLES, #ESSAI, #SOUVENIRS, #VIE ORDINAIRE, #MALADIE, #HUMOUR, #QUÉBÉCOIS, #MARTINE L
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