-Les cigognes ne pleurent jamais
-Cédric Charles Antoine
-Auto-édition
-388 pages
-Roman dramatique, enquête, deuil, Russie, amitié
*Merci À Cédric Charles Antoine pour cette merveilleuse lecture en service de presse*
Le commentaire de Carole : COUP DE COEUR!
Encore une fois, je fus enchanté de lire un roman de Cédric Charles-Antoine et quelle belle couverture. Une belle plume imaginative que je ne me tanne pas de lire. Cette histoire-ci, ne fait pas exception, on se retrouve en Russie à Vinosek, dans un village tellement petit qu’il est gouverné par le doyen de la ville. Kristina Fominko y vit le bonheur avec son mari Dimitri et son fils Misha, jusqu’au jour où celui-ci décède. Sa belle-famille, et particulièrement sa belle-mère Vera, est exécrable et lui promets une vie d’enfer qui sera dictée par elle. Ne voyant pas d’autre solution possible, Krystina fuit avec Misha. Nous allons nous retrouver 20 ans plus tard quand Krystina sort de prison. Parallèlement, Éric, journaliste, se voit confier le mandat d’enquêter sur la prison des femmes où Krystina a été incarcérée. La meilleure approche est de contacter celle-ci pour qu’elle lui raconte ses années carcérales, sera-t-elle consentante à s’ouvrir à un inconnu, elle qui veut oublier le passé. Une belle amitié va se former, un projet commun va naître et une surprise de taille attend Éric. Une fin comme je les aime avec une petite pincée de suspense qui va nous surprendre. Cédric Charles-Antoine nous décrit la Russie d’une façon simple et juste, il n’y a pas de longueur ni des détails pour s’embourber dans l’histoire, mais suffisamment de connaissance pour rendre l’histoire véridique. Découvrir cet auteur, c’est devenir accro, je vous le recommande fortement.
Résumé :
Je suis assise en haut de la colline qui surplombe les berges de la Volga. Le cimetière du village se dessine en arrière-plan, mon mari y est enterré depuis une semaine. Notre héros est mort. J’assiste au drame, impuissante, sous le regard innocent de mon petit garçon. Misha joue dans l’herbe, toujours joyeux, inconscient du deuil qui nous frappe.
Un autre combat s’annonce, aussi dévastateur. Ma belle-mère m’expulse de ma maison pour y installer son fils aîné. Elle m’oblige à vivre sous son toit alors que mes souvenirs sont ancrés dans ma datcha, l’écho des jours heureux y résonne encore. Je suis terrifiée par le projet de cette femme autoritaire qui fera de moi son esclave et me privera de ma légitimité parentale.
J’ai peur pour mon enfant, pour ma vie, pour notre histoire. Je ne suis qu’une simple Russe des champs, une jeune maman sans soutien, veuve à 23 ans.