AILLEURS PLUS LOIN
-Amy Bloom
-Éditions Charleston
-316 pages
-Roman dramatique historique
*Merci aux éditions Charleston, pour m'avoir donné l’opportunité de lire ce livre en lecture de presse.*
Le commentaire de Lynda Massicotte:
Ouf, un roman dramatique sous toutes ses formes. Je dois quand même avouer que j’ai eu un peu de difficulté à m’adapter au style d’écriture d’Amy Bloom, j’avais une certaine tendance à décrocher, et j’ai dû à quelques reprises revenir en arrière pour pouvoir comprendre.
L’histoire est touchante et intéressante. Le voyage de Lilian Leyb, vers les États-Unis d’abord, et ensuite vers la Sibérie pour retrouver sa fille, qu’elle croyait morte. Le courage et la détermination, de cette femme, pour retrouver son enfant sont incroyables.
Le temps qu’elle passera aux États-unis, est pavé de mauvaises expériences pour Lilian, prostitution, vol, etc. rien ne lui sera épargné, pour ralentir l’arrivée à son but. Elle fera autant de rencontres indésirables que de rencontres utiles.
Le roman débute par une situation extrêmement difficile, et par la suite, ça s’adoucit, mais tout au long du roman, on a tendance à se dire que ce n’est pas possible ce qu’elle a vécu et pourtant oui c’est possible. Un peu comme des montagnes russes pour moi, avec ses hauts très captivants, et ses bas, où je me suis sentie un peu perdue.
Une histoire de persévérance, un message d’espoir qui confirme que quand on veut quelque chose on fini par y arriver.
Un petit côté pittoresque aux année 1920, adouci selon moi le côté dramatique de cette histoire.
Ce roman, si vous aimez les histoires de l’après-guerre pourrait vous plaire, il a un je ne sais quoi, qui nous fait persister d’aller jusqu’à la fin pour en connaître le dénouement.
Résumé:
1924. Fuyant la Russie après le massacre de sa famille lors d'un pogrom, Lilian Leyb, vingt-deux ans, débarque à New York. Elle loue un demi-matelas dans un appartement surpeuplé et pouilleux du Lower East Side, souffle un travail de couturière dans un théâtre yiddish à une file de candidates, et, brûlant d'apprendre l'anglais, se récite des litanies de synonymes (petit ami : soupirant, jules, roméo), tirés du thésaurus offert par son ami Yaakov, tailleur, acteur, dramaturge - et Pygmalion. Mais le jour où Lilian découvre que sa fille, Sophie, serait encore en vie quelque part en Sibérie, elle n'a plus qu'une obsession : la retrouver. Elle part, une carte de l'Ouest américain cousue dans son manteau, pour un périple qui commence dans un réduit du train express de Chicago. Et le conte traditionnel de l'immigrant va se métamorphoser en aventure d'exil, des bas-fonds du Jazz District de Seattle jusqu'au sauvage Alaska et au Yukon des trappeurs