*LA FILLE DE COIN DU BANC*Marie-Ève Trudel*auteure-partenaire

*Merci à Marie-Eve Trudel Vibert, auteure-partenaire de Mille et une pages LM, pour m'avoir donné l’opportunité de lire ce livre en lecture de presse.*

*LA FILLE DE COIN-DU-BANC

*Marie-Ève Trudel Vibert

*Editions 3 Sista

*172 pages

*Roman Québecois

Le commentaire de Lynda Massicotte:

Un vrai bonbon, ce petit roman. Un roman écrit à la première personne, façon journal.

J’ai dégusté, chaque mot, chaque ligne, chaque page.

Je me suis revue, en lisant l’accouchement de Marine, oui je me suis revue moi.

Marine s’est un peu de chacune de nous, c’est la fille de…., la femme de…., la mère de…. l’amie de….Je suis certaine que vous vous retrouverez dans Marine, d’une façon ou d’une autre.

Marine m’a fait rire, mais elle a su également me toucher directement, droit au cœur, j’ai terminé le livre avec une grosse boule dans la gorge.

Au début du livre je ne connaissais pas Marine, à la fin du livre, j’aurais aimé l’avoir comme amie.

En commençant par la naissance, nous survolons également la mort, et le suicide.

Le livre est parsemé de petites pensées venant de différentes personnes, tel que Woody Allen, Danny Laferrière, Caroline Allard, pour n’en nommer que quelques uns.

172 pages de pur délice, 172 pages de petites parcelles de nos vies à nous épouse, mère, fille.

C’est vraiment à lire. Chapeau à Marie-Ève Trudel, pour ce coup de cœur et merci!

Résumé :

Le Prix d’excellence en édition indépendante 2014 décerné par l’Alliance québécoise des éditeurs indépendants

Marine Harbour vit l’arrivée de la quarantaine. Faire le bilan de sa vie, c’est relater les 20 dernières années à la fois vides de temps et pleines d’éternité. Soit depuis l’accouchement des jumelles nées le 10 septembre 1983, à Gaspé.

Devenue mère avant l’âge adulte, Marine éduque ses filles avec la connaissance qu’elle a d’elle-même et du monde. Avec Hubert, son amoureux sur le mode longue distance. Avec Madeleine, sa mère, qui se mêle toujours de ses affaires. Avec sa meilleure amie, Catherine, qui habite à Montréal. Marine vit dans l’attente du voyage qu’elle fera pour souligner ses 40 ans. Elle est loin de s’imaginer qu’à force de résister, on tombe en résistance. Ses enfants la mettent en échec. Son conjoint, en état de manque perpétuel. Sa mère, en rupture familiale. La fille de Coin-du-Banc prouve que la mort et la renaissance se partagent souvent le même lit.