*Merci aux Éditions Fleuve Noir ainsi qu’à Martine d’Interforum, pour m’avoir donné l’opportunité de lire ce livre en service de presse*
-La viande des chiens, le sang des loups, Misha Halden
-Éditions Fleuve Noir, distribué par Interforum, 224 pages
-Conte, fantastique, policiers, roman noir, gore
Le commentaire de Lynda:
Je viens de terminer ce livre qui m’a laissé un drôle de goût dans la bouche. Je dois dire qu’après les premières pages, c’est la curiosité qui m’a poussé à avancer, jusqu’à ce que je commence à comprendre.
Le livre commence par les lettres d’un papa à son enfant, pendant qu’il est dans un train, à la guerre. Ce qui commence très doucement, et on se doit d’avancer pour savoir ce qu’il en est.
Rory est un ermite à sa façon, il vit dans les bois, et se suffit à lui-même, il a délaissé la société et la vie ‘’normale’’. On se rend compte en lisant ce livre, qu’il se révolte contre la société, contre l’être humain tel qu’il est devenu, contre la planète, le monde de consommation, plein de petites choses, et comme il a raison. Ça ne peut pas faire autrement que de vous retourner, de vous amener à vous poser des questions.
Et puis arrive Lupa, qui est-elle, difficile d’en parler sans lever le voile sur ce livre, sans en dévoiler vraiment l’intrigue. Est-ce que Lupa, existe vraiment, ou bien est-elle le reflet, de ce que nous avons en dedans de nous. Lupa cet être fantastique, n’a pas vraiment d’âge, et est entouré d’une société différente et bizarre, mais encore là, existe-t-elle ou bien est-ce la projection de notre ‘’moi intérieur’’. Tous ses démons, ses êtres un peu spéciaux, sont-ils l’image de nos peurs, de nos phobies.
L’archer, Lupa, le vieux, tous autant qu’ils sont, ont des choses à dire, qui pourrait aussi bien s’adresser à Rory, qu’à chacun de nous.
Ce livre vous prend vraiment aux tripes, il vous coupe le souffle, et je crois que même si chacune de nous le lisons, ce que je vous recommande, aucune de nous interprétera ce livre de la même façon... vous de voir !
Résumé:
1917. Assis dans un train, un jeune soldat écrit une lettre à son enfant. Il lui raconte la rudesse des hommes. La douceur des livres. L’importance des mots. Mais tandis qu’il se laisse bercer par les bruits du wagon, une femme surgit, un stylet à la main. La sauvagerie fera le reste. 2015. Rory est un vieux misanthrope qui a fui Paris la grise pour un coin perdu de campagne où il savoure chaque minute de son isolement. Il s’attaque à l’écriture d’un nouveau roman, sans même savoir par où commencer, ni s'il sera enfin publié. Une histoire de tendresse et de cruauté. Une histoire d’humanité brute. Un rôdeur surpris en plein cambriolage qui finit par se suicider. Une femme-enfant sortie des bois qui fait irruption dans la vie de Rory pour lui donner la sensation d'exister. Mais pour quoi faire, au juste ?