*Merci aux éditions Leméac et spécialement à Marc-Olivier pour m’avoir donné l’opportunité de lire ce livre en service de presse*
-Une mort accidentelle (Ma dernière enquête)
-François Archambault
-Éditions Leméac
-112 pages
-Théâtre, mort, suspense, enquête, québecois
Le commentaire de Lynda:
Un livre qui m’a réellement surprise, je ne m’attendais pas à ça du tout.
Écrit sous la forme d’une pièce de théâtre, le tout commence par un accident, mais un accident qui sera fatal à Lucie, la conjointe de Philippe, un accident causé par Philippe lui-même.
Elle, c’est une animatrice célèbre à la télévision. Lui, c’est un chanteur connu.
À partir de ce moment, le tout se déroule quand même assez vite. C’est la panique pour Philippe, qui pour camoufler le tout ira de pire en pire. C’est une suite de mensonges et de situations qui dérapent. Avec l’aide de ses parents, Pierre et Diane, il essaiera de s’en sortir, avec d’autres mensonges, d’autres mises en scène. Aux yeux des gens, des fans, il est une victime, mais qui est la vraie victime ? Qui est le tueur ? Jusqu’à quel point, la complicité de ses parents, ou la naïveté de ses beaux-parents amplifient ce drame ?
J’ai bien aimé le personnage de l’enquêteur de police, qui semble savoir où il s’en va, mais qui est quand même, un personnage léger à comparer aux autres.
Et je ne vous dis rien sur la fin, je ne veux surtout pas vous gâcher le plaisir de lire ce livre. Seulement ceci, une fin que vous ne voyez pas du tout venir. Une fin qui est imprévisible à tous les points ! Bravo à François Archambault, belle plume et qui de plus sait nous garder en haleine jusqu’au dernier mot !
Résumé:
Où commence et où s’arrête la responsabilité lorsque l’irréparable est commis ? Que signifie la notion de châtiment ? François Archambault réfléchit à cela, bien sûr, mais aussi, surtout, aux faux-semblants, à la fabrication de l’image, à la façon dont, à notre époque, tout ce qui est grave est noyé en un babillage superficiel multiforme où le réel se dissout. À son humour habituel, à sa finesse d’observation s’ajoutent ici une tonalité étrange, inquiète, un peu douce-amère, et un suspense qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.
Cette réflexion sur la responsabilité porte aussi sur la fabrication de l’image, sur le babillage dont on couvre tout et où le réel se dissout. Drôle et inquiet, uns suspense à la tonalité étrange, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.