*Merci aux Éditions Stanké, spécialement à Patricia Lamy, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*
-Abattre la bête
-David Goudreault
-Éditions Stanké
-240 pages
-Roman, drogue, violence, incarcération, québécois
Dans la même série:
La bête à sa mère: ICI
La bête et sa cage: ICI
Le commentaire de Lynda :
Dans cette série de 3 volumes sur la bête, voici donc l'épilogue. Comme dans les 2 autres volumes, la bête ne change pas. Autant de violences, de problèmes, et surtout la bête est à la recherche de sa mère et son esprit dérape dangereusement.
Incarcéré à Pinel, la bête, encore une fois n'en fait qu'à sa tête, selon ses instincts et par ce qui lui passe par la tête. Défier les gens autour de lui, que se soit un juge, un psychologue, un garde de sécurité, tout ce qu'il peut faire pour offusquer les gens, il le fait. Et tout ceci, n'a qu'un seul but, l'évasion et retrouver sa mère.
La drogue, sera encore une fois, son grand moyen d'évasion, et il s'entoure également de gens tel que des prostituées, avec qui il entreprendra sa quête qui devrait le mener à sa mère, tout en n'étant pas complètement lucide, et un peu hors de la réalité.
Abattre la bête est encore une fois un roman à la première personne, on se retrouve dans sa tête, dans ses pensées, pensées qui sont souvent assez effrayantes.
David Goudreault, n'a pas peur des mots, et son langage est assez coloré, mais c'est un langage typique de ce genre de personnes, alors ce n'est pas offusquant, au contraire, ça donne du poids à notre personnage principal, la bête et à son histoire. Je dois ajouter que plusieurs de ses commentaires, que j'ai trouvés satyriques, blessants pour les personnes à qui ces mots s'adressent.
L'amour et la violence se côtoient tout au long du roman, et on ne peut que s'attendre à une finale grandiose, mais très imprévisible, après tout, nous avons suivi la bête depuis un certain temps.
L'auteur, nous accroche tout doucement au début du livre, mais l'intensité augmente au fur et à mesure que nous avançons dans le roman jusqu'à la fin !
Quelle trilogie, que je me souviendrai longtemps, un personnage haut en couleurs, violent, oui fou quand même, il ne faut pas le nier.
Une série géniale, qu'il vous faut mettre dans votre liste à lire !
Résumé :
« À la fin de ce récit, je vais me tuer. Et puis mourir. C'est ainsi. Toute bonne chose a une fin, mais moi aussi. »
Après les retentissants succès de La Bête à sa mère et La Bête et sa cage, David Goudreault conclut sa trilogie avec Abattre la bête ; des explosions d'amour et de violence pour une finale apocalyptique digne de ce nom.