*Merci aux Éditions du 38 et spécialment à Anita, de me permettre de faire un service de presse sur ce sublime polar de Jean-Michel Leboulanger.*
-Un kimono pour linceul
-Jean-Michel Leboulanger
-Éditions du 38 – 2016
-332 pages
-Thriller, suspense, Japon, mafia, yakuzas
Le commentaire de Martine :
Je ferme les yeux puisque je viens de lire un merveilleux thriller envoûtant, je me sens encore submergé et tous mes sens sont encore bouleversés. Je peux vous affirmer que je viens d'atterrir d'un magnifique voyage au Japon, durant ma lecture le cadre exotique, la connaissance de la société japonaise, sa culture, son environnement.
Le personnage principal Gutxi est un Basque, ancien membre de l'ETA. Il a une réputation de révolutionnaires, il a passé huit ans de prison en Espagne, douze années en exil du côté de l'Argentine. Un médecin, dès le début de cette histoire où il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre. Il veut retrouver une certaine sérénité avant de quitter la terre. Il revient au Japon, et découvre que son épouse nipponne, Tamae a été assassinée et que sa mort, personne ne peut expliquer clairement ce qui s'est passé. Tamae lui aura laissé un souvenir, qu'il ne se doutait pas...
Son passé d'activistes va revenir vers lui avec un appel lancé par les yakuzas, ils vont susciter son aide. Il faut garder en tête que c'est un thriller, donc, des cadavres vont s'accumuler. Le Japon étant une société où la soumission est très présente, les Japonais ont des exutoires (le jeu, le sexe, l'alcool et la drogue) et qui gère tous ces domaines, bien oui, les yakuzas, les mafieux du Japon qui ont décidé de ne pas le laisser partir tranquillement.
Jean-Michel Leboulanger est un auteur qui connaît bien le Japon, on le ressent en lisant ce roman comme je suis aussi intéressé par le Japon, la culture japonaise, les geishas, etc. je me suis toute suite ressentie au cours même de ce pays avec des Japonais, il a bien respecté toutes les traditions, les noms, les endroits aussi. L'intrigue de ce roman m'a captivé du début jusqu'au dernier mot. L'écriture est efficace, la plume de Jean-Michel Leboulanger m'a ravie. Il a un style bien à lui de raconter une histoire sombre et douloureuse et en faisant de belles descriptions. L'auteur a créé un suspense haletant, plein de rebondissements, plein de questionnements, plein de personnages très bien représentatifs de la population japonaise. Jean-Michel Leboulanger a mis aussi un petit côté surnaturel et fantastique qui m'a énormément plu.
Je vous conseille de lire ce sensationnel polar qui nous permet de voyage au Japon en étant bien calé dans son fauteuil avec un bouquin à la main. Et la couverture de ce roman est sublime.
Résumé :
« Un coup de poing n'aurait pas été plus violent ni brutal.
Les jambes molles, Gutxi s'adossa contre un mur, le souffle coupé. Ce n'était pas tant le portrait souriant de Tamae qui le troublait, que l'enfant de quelques mois assis sur ses genoux.
Gutxi venait de se découvrir un fils… »
Après vingt ans d'exil, Gutxi, un ancien terroriste basque, revient au pays des extrêmes, un Japon violent sous ses dehors polis. Condamné par les médecins, il souhaite finir ses jours dans ce lieu où il a laissé ses souvenirs et sa vie, de rares instants de bonheur pourtant liés à l’univers trouble des Yakuza. Il n’aspire plus qu’à la paix.