*Merci à Solene des Éditions Pocket de m’avoir donné l'opportunité de lire ce roman en service de presse*
-Ceux qui restent
-Marie Laberge
-536 pages
-Pocket
-Roman Québécois,suicide,deuil
Le commentaire de Danielle :
Stéphane n'a que 5 ans lorsque son père Sylvain, ce 26 avril 2000 a décidé de mettre un terme à sa vie à vingt-neufs ans. Il n'a pas laissé de mot, n 'a appelé personne à l'aide. Mélanie-Lune, sa femme, qu'il n'a épousé que parce qu'elle était enceinte, a voulu protéger leur fils. Muguette, la mère de Sylvain ne se remettra jamais du suicide de son fils. Quant à son père Vincent, pour accepter cette épreuve, va chercher à comprendre le pourquoi de cet acte. Je pensais, au début de ma lecture, que ça allait être une lecture dure, éprouvante sur la thématique du suicide et bien pas du tout. Ce roman est un hymne à la vie. C'est vrai qu'une personne qui se suicide est égoïste. Ne pense qu'à elle, ne pense pas qu'elle va refiler ses problèmes, ses doutes à ceux qui restent. Avec Vincent, Charlène et Mélanie, nous allons vivre a travers eux, la vie de Sylvain, par procuration. Que penserait un suicidé de voir les personnages de son entourage fouiller dans ses tiroirs secrets ? En étant la maman, les grands-parents, les amis(es), jusqu'à quel point se punit-on ? Ce qui est fait est fait. Les erreurs du passé, ne se corrigent plus. On se doit vivre avec le présent. Il n'est pas interdit de vivre avec le passé ni d'en tirer des leçons. Il faut se comporter avec plus de sagesse grâce aux coups durs. Nous n'avons pas tous, le même ressenti face à un drame tel que le suicide, mais on n' échappe pas à ce qui arrive et faut attendre que le cœur se refasse, il faut rester en vie et aller vers l'avant. J'ai savouré cette lecture, même si des mots ou expressions québécoises ont un peu perturbé ma lecture, mais, j'ai des amies québécoises, qui m'ont servi de traductrices dans ces moments-là et je les remercie ... Je vous recommande ce roman qui est une belle leçon de vie.
Résumé :
Ceux qui restent sont ceux que Sylvain a laissés quand il s’est donné la mort.
Ce fut un geste soudain et, comme on dit, personne ne l’avait vu venir. Certains se le reprochent. D’autres lui parlent encore. Tous sont marqués à jamais, au fer rouge de son absence. Son père, auquel le silence des arbres a offert un refuge. Sa femme et son fils élevé dans le mensonge d’un amour étouffant. Sa maîtresse, qui a trop de feu en elle, trop de chair, trop de tout, pour laisser la mort avoir le dernier mot. Et assez de lumière pour guider ceux qui veulent vers la seule issue du deuil : la vie.