*Merci aux éditions de la Martinière et tout spécialement à l'agence Anne & Arnaud, pour m'avoir donné l’opportunité de lire ce livre en lecture de presse*
-Il ne nous reste que la violence
-Éric Lange
-Éditions de la Martinière
-200 pages - avril 2017
-Roman noir, policier, polar
Le commentaire de Cathy :
Après avoir lu le résumé de ce roman, ma curiosité était très grande alors je me suis jetée sur ce roman. Une fois commencé, il m'a été impossible de lâcher ma lecture, dès les premières pages, je me suis plongée dans ce roman noir, très noir même. Le personnage principal est animateur radio, il anime une émission la nuit, où les auditeurs ont le droit de dire ce qu'ils veulent à l'antenne. Son émission ne fait pas encore de grosses audiences, mais il est prêt à tout pour que cela arrive. L'avenir de son émission est mis à mal suite au rachat de sa radio par une grosse multinationale. Un soir, il retrouve une connaissance, qui va lui proposer une manière de régler son problème et sa vie ne sera plus la même. L'auteur nous plonge dans ce qu'il y a de plus sombre dans l'humain, jusqu'où somme nous capable d'aller pour protéger ce que l'on a, pour en avoir encore plus. Seriez-vous capable de tuer pour parvenir à cela ? C'est ce que va vivre notre personnage principal, tuer sans pitié et sans regret aucun. J'ai beaucoup aimé ma lecture, l'auteur a une plume très agréable, très fluide, tellement fluide que j'ai tourné les pages sans m'ennuyer une seconde, j'aurai voulu que l'histoire continue encore et encore, mais il faut bien que la violence cesse. Le titre de ce roman m'a interpellée et si en effet, il ne restait que la violence pour régler nos problèmes, en tout cas notre animateur radio à choisi cette voie là pour continuer à vivre. Merci pour ce moment de lecture Éric Lange, je ne suis pas prête d'oublier ce roman.
Résumé :
Après mon premier crime, j’avais commencé à voir notre société différemment. Où que je regarde, le miroir s’inversait. Des esclaves fabriquaient nos ordinateurs, des enfants cousaient nos vêtements, les profits des guerres assuraient la rentabilité de notre livret A. Nos bagues de fiançailles brillaient de diamants sanglants, mon voisin perdait son travail, sa vie, pour un actionnaire anonyme. Un vieillard était mort, seul dans une chambre, juste au-dessus de chez moi… On s’offusquait un peu, mais pas tant que ça, parfois pas du tout. On vaquait à nos petites affaires, nos vies allant tranquillement sur ces champs de cadavres. Et on ne la cachait pas, cette violence. Elle était notre environnement naturel. On l’enseignait à nos enfants.
Dont acte.
Je pouvais tuer une deuxième fois.