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*Je tiens à remercier les éditions Grasset et Hachette Canada pour m'avoir permis de recevoir en service de presse ce roman de la rentrée littéraire*

 

-Le déjeuner des barricades 
-Pauline Dreyfus 
-Éditions Grasset – 2017 
-234 pages 
-Littérature française, roman, littérature, mai 68, Paris, révolution, palace. 

Le commentaire de Martine : 
Ce roman se situe dans une période assez révolutionnaire pour la France, durant une seule et unique journée celle du mercredi 22 mai 1968. Cette journée fut le jour où près d'une dizaine de millions d'employés qui ne travaillaient pas ou qui seront empêchés d'entrer au travail. La France est paralysée par une crise de grèves générales. 
L'histoire que Pauline Dreyfus a écrite va se dérouler dans un Palace à Paris près de la Sorbonne où des manifestations étudiantes faisaient rage. L'hôtel Meurice est l'hôte d'un événement organisé par une femme milliardaire Florence Gould, un déjeuner mondain afin de remettre un prix littéraire, mais ses invités vont tous se décommander puisque personne ne peut se déplacer dans Paris à cause des émeutes qui se soulèvent, de plus, qu'il n'y avait plus d'électricité nulle part. 
Durant cette journée les employés du palace ont mis les dirigeants de l'hôtel dehors et ils prennent possession de leur lieu de travail en y résidant en permanence. On va maintenir la remise du prix littéraire en invitant tous les clients du Meurice, alors vous allez voir plein de rebondissements, certains seront loquaces et d'autres plus dramatiques. Le déjeuner des barricades est un roman pétillant, avec un ton léger sur un épisode assez dramatique. 
Pauline Dreyfus crée des personnages assez diversifiés et colorés qui vivent dans un lieu clos. Elle a mis un humour sain, les événements, les personnages, les relations ayant comme toile de fond le déploiement des multiples grèves. 
Une magnifique lecture divertissante. 

Résumé : 
Mai 68 : tous les cocktails ne sont pas Molotov. À quelques centaines de mètres de la Sorbonne où les étudiants font la révolution, l’hôtel Meurice est occupé par son personnel. Le plus fameux prix littéraire du printemps, le prix Roger-Nimier, pourra-t-il être remis à son lauréat, un romancier inconnu de vingt-deux ans ? 
Sous la houlette altière et légèrement alcoolisée de la milliardaire Florence Gould, qui finance le prix, nous nous faufilons parmi les membres du jury, Paul Morand, Jacques Chardonne, Bernard Frank et tant d’autres célébrités de l’époque, comme Salvador Dali et J. Paul Getty. 

Dans cette satire des vanités bien parisiennes passe le personnage émouvant d’un vieux notaire de province qui promène son ombre mélancolique entre le tintement des verres de champagne et les réclamations de « rendre le pouvoir à la base ». Une folle journée où le tragique se mêle à la frivolité.

Tag(s) : #LITTÉRATURE FRANÇAISE, #ROMAN, #MAI 68, #PARIS, #RÉVOLUTION, #PALACE