
*Je tiens à remercier les éditions Zinedi, spécialement à Fabienne, pour cette lecture de presse.*

- Le signe du diable
-Thomas Laurent
-Éditions Zinedi – 2016
-246 pages
-Thriller, suspense, sorcellerie, malédictions, peur, enquête, chevalier.
Le commentaire de Martine :
Thomas Laurent nous présente un excellent polar médiéval.
On se retrouve après la mort du baron Raoul de Hurluberlue, au moment où son fils souffre d'un grand mal. Ce mal qui paraît étrange, et le village va attribuer celui-ci, d'être l'œuvre du diable.
La jeune Morgane, elle, porte une tache de naissance sur le front, elle est discréditée comme étant la responsable d'un crime. Un crime qu'elle n'a pas fait, mais comme elle porte une marque visible sur le front, alors tout le village va considérer cette marque comme le signe du diable.
Morgane, la marquée, sera sauvée par un mystérieux personnage qui jusqu'à ce moment-là est un inconnu. Il va l'amener au manoir pour y rencontrer le nouveau baron et ainsi la protéger de l'exécution. On va donner un nouveau mandat à Morgane, celui de neutraliser Maurie, la sorcière, qui serait la seule responsable de tous les maux qui s'abattent sur la famille Hurlebosque.
Ce roman est bien écrit avec un vocabulaire d'époque. Thomas Laurent nous entraîne dans une enquête remplie de surprises et de rebondissements. Il présente la France du XVe siècle avec ses légendes, ses superstitions et ses croyances.
Une des grandes forces dans la plume de Thomas Laurent, c'est le réalisme de ses descriptions, c'est une lecture qui stimule l'imaginaire du lecteur.
Le signe du diable est un premier roman qui a beaucoup d'étoffe, et même, je dirais, l'étoffe d'un grand roman de style thriller historique.
Résumé :
Après la mort violente du baron Raoul de Hurlebosque, son fils Philippe est atteint d’un mal étrange. Tous y voient la marque du diable. La jeune Morgane, avec sa tache de naissance au front, est un coupable tout désigné. Arrêtée par l’inquisiteur Henri Niger, torturée, Morgane avoue un crime qu’elle n’a pas commis. Tandis qu’elle attend la mort, un mystérieux sauveur la délivre. Mais elle va devoir honorer le pacte conclu…
L’auteur entraîne le lecteur dans une véritable enquête policière au cœur du XVesiècle où la recherche de vérité se heurte aux superstitions et à l’ignorance.
La fin du Moyen Âge est pour l’Europe chrétienne le temps de la malepeur du Diable, des bûchers et des chasses aux sorcières. Le Signe du Diable offre une immersion saisissante dans cet âge tourmenté et prompt à l’exaltation de l’irrationnel. Loin des codes traditionnels du roman historique, ce récit se place dans la veine des grands thrillers médiévaux : l’Histoire s’érige en scène de théâtre pour laisser se jouer une aventure inédite.
Le Signe du Diable ravira les amateurs de suspense, de sorcellerie et de superstition.