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*Merci aux Éditions Leméac, spécialement à Marc-Olivier, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse.*

-Mourir d'oubli

-André Hamel

-Éditions Leméac

-304 pages

-Historique, premier roman, québecois.

Le commentaire de Lynda :

Premier roman pour ce jeune auteur, comme on le dit à l'endos de son livre, jeune auteur, de 73 ans, premier roman, il faut croire que nous ne sommes jamais trop vieux pour réaliser un de nos rêves.
Ce roman a été pour moi un voyage dans les souvenirs. André Hamel, tel un grand-père qui raconterait à ses petits-enfants, son coin de ville, la petite épicerie au coin de la rue, qui vend les biscuits à la livre, et oui, je me rappelle très bien de tout ça.
Ça se passe chez nous dans notre province et dans nos villes, et bien vous les reconnaîtrez sans aucune difficulté.
De la fenêtre,  sur cette partie de la ville, il nous raconte ce qu'il voit. Les petites histoires sur untel ou bien un autre.
La lecture de ce livre m'a fait revivre plein de choses, soit que j'ai vécues, soit que j'ai entendu parler.
Je m'imaginais sans aucune difficulté, assise au coin du feu, en train d'écouter mon propre grand-père, me raconter les choses de l'époque, ce qui se passait et qui s'y passe encore, sauf que c'est simplement appelé d'une autre façon.
J'ai vraiment aimé me rappeler un paquet de choses qui est mentionné dans ce livre. La première télé, les premiers téléromans, les biscuits Viau et David, qui ont fait partie de ma vie et de la vie de bien d'autres personnes.
Un regard vers l'arrière, oui peut-être, pour mieux regarder vers l'avant. Écrit sous la forme de courts chapitres on tourne les pages rapidement, pour en savoir plus. Plusieurs sujets, l'asile, l'accouchement, les moyens de communication pas tout à fait au point, la famille, l'aliénation, la mort, etc.
Bravo, André Hamel, pour avoir eu l'audace, de réaliser, mais surtout de partager ce rêve avec nous tous.

 

Résumé :

Sous le coup tantôt d’une grande fatigue, tantôt d’une grande inquiétude, Albert Allibert se laisse porter par les images qu’on lui a transmises et qu’il a conservées des morts dont il est le personnage : une mère distinguée devenue demoiselle Lupien et morte de démence, un père fantaisiste et effacé, perdu dans ses tableaux et ses inventions, une grande sœur disparue très tôt loin de la grand’rue, un grand-père déchu, visionnaire lubrique bon pour l’asile, une arrière-grand-mère qui fait de la misère les plus belles courtepointes du pays, une poupée de guenille oubliée et les frères Awashish qui, à la tête de l’île des Piles, dravent les corps des justes pour empêcher qu’ils ne s’échouent dans les eaux basses du chenal.

Défilent ainsi la Batiscanie et la Mauricie, les âges brefs de la fourrure, du bois, du fer, de l’électricité et du papier, le temps long d’avant les blancs et les temps muséaux du Midwest réinventé.

Tag(s) : #HISTORIQUE, #PREMIER ROMAN, #QUÉBÉCOIS