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*Je tiens à remercier les éditions Pleine Lune pour ce service de presse ainsi que Caroline de Virgolia.*

-Palawan 
-Caroline Vu 
-Éditions Pleine lune – 2017 
-358 pages 
-Nouvelle, histoire, voyage, boat people, Vietnam, guerre, étude, quête. 

Le commentaire de Martine : 
Dans Palawan, il s'agit de la vie rudimentaire et tumultueuse de la réfugiée vietnamienne Kim Nguyen, qui a échappé au lendemain de la prise de contrôle soviétique de Hué à la fin de la guerre au Viêtnam. Sa mère lui a payé une place sur un boat people afin de se construire une nouvelle identité aux États-Unis et éventuellement au Canada. 
Palawan est le camp de réfugiés aux Philippines où elle va travailler au dispensaire, et où elle développera des liens avec des personnes qui deviendront significatives. 
Caroline Vu a écrit cette nouvelle pour nous souligner que certains événements ou moments de la vie, nous créons des mensonges que nous nous racontons les uns des autres, pour survivre. C'est une histoire de pardon. Palawan est, à certains égards, l'histoire de tous. Personne n'est totalement innocent, personne n'est totalement coupable. Nous sommes ce que nous choisissons de faire de nous-mêmes, et pour Kim cela signifie parfois être plus pratique qu'éthique. 
Elle souligne aussi le danger et la peur à laquelle ces personnes sont confrontées jusqu'à leur sécurité pour une chance d'une nouvelle vie. 
Palawan, un roman de l'écrivaine montréalaise Caroline Vu, qui a quitté le Viêtnam à l'âge de l'enfance. 
Les chanceux comme Kim Nyugen qui a pu se créer une nouvelle vie ailleurs. Elles vont rester hantées par les souvenirs de leur passé et être incapables de découvrir ce qui est arrivé à leurs familles, ils vont retourner à Palawan et au Viêtnam pour chercher et comprendre ce qui s'est réellement passé. 
Palawan est un récit personnel, parfois brut, de la vie. Cela fonctionne à la fois sur le plan intensément personnel, car Kim lutte et obsède ses craintes et ses souvenirs. Elle traverse péniblement leur chemin à travers eux. L'écrivain décrit clairement le pouvoir de la mémoire, en absence de faits, pour façonner ou fausser nos vies. Dans le processus, elle livre également au lecteur un message puissant sur l'enfer que les gens traversent pour essayer d'échapper aux zones de guerre. 
Je viens de terminer ce deuxième roman que je lis de Caroline Vu, j'adore sa plume, elle a un style coloré et facile à lire. Une belle lecture que je vous conseille, un coup de cœur pour ma part. 


Résumé : 
Palawan est l’histoire d’une bouleversante quête d’identité. Dès la première page, l’authenticité des lieux et des personnages captive l’attention. 

Vietnam, 1979. Par une nuit sombre, la jeune Kim, effrayée, embarque à contrecœur dans un bateau. Le rafiot dérive pendant deux semaines avant d’atteindre le camp de réfugiés de Palawan, aux Philippines. Le long jeu de l’attente commence alors. Kim se débat pour survivre et n’hésite pas à mentir sur son identité pour quitter cet enfer. 

Aux membres de sa famille adoptive américaine qui ne se doutent de rien, elle raconte les tristes histoires qu'ils veulent entendre et s’invente un passé. Mais sa véritable histoire lui échappe. 

Des années plus tard, ses recherches la conduiront de Montréal à Los Angeles puis, à nouveau à Palawan, où vivent encore, dans les années 90, des réfugiés qui n’ont pu quitter le camp. Leurs récits bouleversants l’obligeront à se rappeler ce qu’elle avait oublié et l’aideront à faire la paix avec elle-même. 

Caroline Vu met en scène ses personnages avec compassion et un profond souci de vérité : victimes innocentes des conflits et des guerres, tous se débattent pour survivre. La jeune réfugiée Kim s’accroche au rêve d’une vie meilleure et poursuit son périple, la tête haute. Nous suivons ses pas sur ce chemin rempli d’embûches, mais aussi de promesses.

Tag(s) : #NOUVELLES, #HISTOIRE, #VOYAGE, #BOAT PEOPLE, #GUERRE, #VIETNAM