*Je tiens à remercier ABS mulitmédias pour ce service de presse*
-LIVRE-AUDIO
-Jacks
-Benoît Chavaneau
-Narratrice : Marina Graf
-ABS multimédias - 2017 – 12h13 (format audio)
-Éditions Ravet Anceau – 2016 – 352 pages (format papier)
-Roman historique, Jack l'éventreur, roman noir, gore, enquête policière, tueur en série, audio
Le commentaire de Martine :
J'ai été interpellé par le titre de ce roman, Jacks et par sa couverture sombre, dévoilant Londres où se jouent la noirceur et la lumière.
L'interpellation de ce livre m'a fait penser à un illustre meurtrier qui, encore aujourd'hui, déchaîne le culte et l'hypothèse les plus inédits. Je parle bien entendu de Jack the ripper, l'éventreur de Whitechapel.
On a tous entendu parler de ce tueur en série. J'ai toujours été fascinée par cette histoire surtout par son côté glauque et mystérieux.
Une première partie avec l'inspecteur Shelley, le stéréotype de Sherlock Holmes qui n'aime pas la technologique et Socket "Marie Altbauer", consultante en martyrologie, qui nous donne souvent des explications longues. Sur les bords de la Tamise des restes de corps humains, sont retrouvés dans des sacs-poubelles. Commence une enquête avec ces deux enquêteurs des plus atypiques sur les traces d'un démembreur. Une rivalité est mise en avant entre l'inspecteur Shelley et Socket.
La seconde partie, on va suivre Rachel Porter alias Mystic Rachel qui a uns tempérament de feu, un côté maniaque et un franc-parler. Elle enquête sur une série de meurtres de femmes, retrouvées, éventrées, égorgées, mais quelque chose la dérange dans son enquête. Il y a beaucoup de points communs, mais dans un autre sens, elle entrevoit des différences qu'elle seule peut identifier ou soulever.
Benoit Chavaneau a fait beaucoup de recherches sur le mythe Jack l'éventreur, et cela, paraît tout au long de son roman. J'ai adoré découvrir ce roman qui nous surprend tout au long de son intrigue, le style de la plume est magnifique, des descriptions qui arrivent à nous faire voyager, puis dans le même temps nous mettre la nausée. L'auteur sait jongler avec les mots et nos nerfs.
Marina Graf fait une excellente narration, elle transmet très bien les émotions, les sentiments, et même nous sommes captivés par son timbre de voix et son rythme qui nous garde aux aguets continuellement.
Ce roman a une richesse historique, que vont adorer tous les amateurs de la littérature anglaise. Nous retrouvons la finesse des Anglais dans les mots de l'auteur. Il y a aussi quelques touches d'humour, ce qui donne un peu de légèreté au roman qui peut paraître dense par moments. Avec ces instants humoristiques, on reprend notre souffle et on peut repartir poursuivre la route dans les limbes de Londres. C'est un roman qu'il faut prendre le temps de déguster, puisqu'il y a foules d'indices, de personnages, de faits historiques, j'ai pris mon temps pour bien enregistrer chaque élément. L'auteur n'a rien mis au hasard, aucun mot, aucun geste, car tout va finir par se réunir pour faire un final grandiose.
Avec Jacks, on est dans la littérature immensément grande, et l'auteur nous prouve qu'un thriller peut être un livre d'une grande qualité littéraire. On reste dans le genre thriller proprement dit avec : enquête policière, traque, meurtres, rebondissements, les enquêteurs.
Résumé :
Agitation sur les berges de la Tamise où un sac poubelle renfermant les restes d’un corps démembré a été retrouvé.
Dépêché sur place par Scotland Yard, l’élégant inspecteur Shelley rencontre avec surprise sa nouvelle équipière : la Française Marie Altbauer, consultante stagiaire en martyrologie.
Après un échange volcanique, l’enquête débute. Le médecin légiste est formel, la victime a été disséquée vivante. La coupe est précise voire professionnelle. Selon Altbauer, ce geste vise à l’humiliation ultime du supplicié.
Peu après, un deuxième puzzle humain est déniché près du Millenium de Londres.
La tuerie fait planer le spectre de Jack l’Éventreur au-dessus de la capitale anglaise.
Il est temps pour la spécialiste d’établir le profil de bourreau. Et de l’empêcher de recommencer.