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LES ÉDITIONS SCHOLASTIC : ICI

*Je tiens à remercier les éditions Scholastic et Mireille Bertrand relationniste pour ce service de presse*

-La cité de l'oubli 
-Sharon Cameron 
-Éditions Scholastic – 2017 
-464 pages 
-Littérature jeunesse – Dystopie 

Le commentaire de Martine : 
Dans la cité de Canaan, un phénomène revient tous les 12 ans : l'Oubli. 
Nadia, une héroïne qui n’a pas froid aux yeux, qui vit dans une cité, Canaan, entouré de murs et où personne ne peut en sortir. Les habitants y subissent l’oubli, un processus qui efface totalement leur mémoire. Pour se souvenir de l’essentiel, les habitants écrivent des livres afin de pouvoir les lire une fois l’oubli passé. Mais Nadia n’oublie pas, elle se souvient de beaucoup de choses et va chercher avec l’aide d’un ami des réponses à ses nombreuses interrogations. 
L'histoire est très originale. L'idée est intéressante et elle amène le lecteur à se poser des questions sur ce qui fait l'être humain : ses souvenirs. L'auteur soulève le fait que sans souvenir, nous ne sommes plus rien, en contrepartie, la perte de souvenir pourrait-elle permettre de repartir à zéro, changer de vie sans traîner derrière soi le fardeau de l'ancienne qui ne nous convenait pas ? 
La plume de l’auteure est très belle, elle écrit merveilleusement bien et a réussi à me transmettre de nombreuses émotions. Cette dystopie est innovante, palpitante et addictive. Une fois entré dans le récit, on a du mal à lâcher le roman, il se dévore littéralement. L’auteure, Sharon Cameron, maîtrise son intrigue. Le dénouement du récit se joue sous nos yeux, déploie sa puissance et ses ficelles pour un final à couper le souffle ! L’auteure nous réserve tellement de rebondissements qu’on ne peut qu’être impatient de connaître le fin mot de l’histoire. 
J’ai beaucoup aimé les personnages, ils m’ont touché par leurs histoires respectives, communes et ce qui les attend… Je les trouve très accessibles, dans le sens où ils peuvent correspondre à tout le monde et personne en particulier. Ce n'est pas des héros. Ils n’ont pas de pouvoirs, ne sont pas plus courageux que les autres, ils sont justes normaux. Et c’est aussi comme cela que j’aime les personnages principaux. Il faut qu’ils nous ressemblent. 
En conclusion, voilà une dystopie originale qui lorgne la science-fiction. J'ai aimé découvrir l'histoire et j'ai passé un moment agréable. Un objet livre avec une couverture sublime. 

Résumé : 
Dans la ville de Canaan, tout ce qui n'est pas écrit est oublié. Même les crimes. 
Entourée de grands murs de pierres blanches, la ville est coupée de tout contact avec l'extérieur. Tous les douze ans, lors de l'Oubli, les souvenirs de tous les habitants de Canaan sont effacés. Tous, sauf Nadia. Pour des raisons qu'elle ignore, l'Oubli ne semble pas l'affecter. Pour les autres, tout est oublié : leurs parents, leurs enfants, ce qu'ils aiment, ce à quoi ressemblaient leurs vies. Sauf ce qu'ils ont écrit dans leur livre. 
À Canaan, le livre de quelqu'un représente sa vérité et son histoire, son identité. Et Nadia sait que quelqu'un a écrit des mensonges dans son cahier. 
Elle est bien décidée à résoudre les mystères de Canaan. Elle veut savoir pourquoi personne ne peut sortir de Canaan, pourquoi l'Oubli se produit tous les douze ans, pourquoi son père est parti. Elle découvre une histoire différente de celle qui est racontée aux habitants de Canaan. Mais à quelques jours de l'Oubli, la violence des habitants s'accentue, et les crimes se multiplient. Nadia pourra-t-elle dévoiler la vérité aux habitants avant que l'anarchie ne règne sur la ville? 
Un roman dystopique qui séduira les lecteurs les plus critiques.

Tag(s) : #DYSTOPIE, #JEUNESSE