*TOI AUSSI MON FILS* Jonathan Pedneault* XYZ Éditeur, collection Quai no. 5* par Lynda Massicotte*

XYZ ÉDITEUR : ICI

*Merci aux Éditions XYZ spécialement à Geneviève pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*

-Toi aussi mon fils

-Jonathan Pedneault

-XYZ Éditeur, collection Quai no. 5

-360 pages

-Mémoires, relation père-fils, premier roman, québécois

Le commentaire de Lynda :

Voici ce qui commence le résumé de ce livre :

Avertissement : ce livre pourrait ne pas convenir à tous les publics. Les mots employés par Antoine pour donner sa vision du monde sont durs, aux antipodes du politiquement correct.

Je me demandais vraiment ce que ce livre pouvait avoir de si dur. Et bien, en le lisant, j'ai compris.
Antoine, a parcouru des pays où le trouble régnait, disons dans notre langage qu'il en aura vu de toutes les couleurs, son cœur et son esprit ont été entachés de scènes violentes, sanglantes, comme la mort de certains de ses collègues ou connaissances, entre autre Sophie qui a été complètement démembré, par une bombe. Cet homme, Antoine, est cynique, désabusé, dur dans ses mots...Et il écrit, oui, il écrit tout ça.
Quand Matisse, son fils trouve les cahiers, il cherchera à comprendre cet homme, ce père qui a été absent, fuyant, qui ne s'est jamais vraiment ouvert, et à la lecture des écrits de son père, il comprendra certaines choses.
De tous petits chapitres de quelques pages, qui passe d'Antoine à Matisse, des descriptions de scènes à l'interprétation de Matisse face à ces écrits. Un langage dur, cru et pas toujours censuré, nous amène à connaître Antoine, et à travers lui, nous amène également à voir avec les yeux de Matisse cet homme, son père.
Ce roman nous amène à plusieurs places dans le monde, nous fait voyager, souvent dans des endroits de conflits, on se promène un peu partout comme en Afrique, au Moyen-Orient, mais aussi à Montréal.
Le mal d'amour filial, un fils qui cherche son père à travers les mots, violence, guerre, mais aussi une recherche de tendresse, à travers ces lignes qui lui permettrait de savoir qui est ce père, de le trouver, de le connaître et peut-être trouver cette tendresse et cet amour qu'il a toujours cherchés.
Comme on se promène à travers les années, il faut se concentrer, j'ai eu à vérifier certaines choses pendant ma lecture, pour être bien certaine de comprendre, où j'étais et avec qui, soit avec Matisse, ou bien Antoine, et même dans le futur..
Un premier roman pour cet auteur, qui va au fond des choses sans se mettre de barrière, qui nous entraîne dans un remous de sentiments, qu'ils soient négatifs ou positifs. De belles descriptions, dans ce langage non censuré, qui nous fait voir avec lucidité qui était Antoine, et tout ce qui l'entoure et qui pour le salut de Matisse, toutes ces choses qui se devaient d'être dite.

Résumé :

Avertissement : ce livre pourrait ne pas convenir à tous les publics. Les mots employés par Antoine pour donner sa vision du monde sont durs, aux antipodes du politiquement correct. Quand son fils Matisse entreprend de mieux comprendre ce père fuyant, reporter de guerre disparu depuis longtemps des écrans radars, il doit d’abord affronter le cynisme de sa pensée, lui qui est devenu père à son tour et veut croire que donner la vie a un sens. Un roman haletant, qui nous entraîne de Paris aux zones de conflit d’Afrique et du Moyen-Orient, en passant par Montréal et la Martinique, et où la tendresse et l’amour filial tentent de se frayer un chemin dans le champ miné des abandons et des amours brisées.