-Inflammation
-Éric Maneval
-Éditions 10/18, distribué par Interforum
-210 pages
-Roman noir, thriller, religion, secte, deuil
*Merci aux Éditions 10/18 ainsi qu'à Céline Pelletier d'Interforum, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*
Le commentaire de Lynda :
Un tout petit livre que j'ai littéralement dévoré dans le temps de le dire, coup de cœur pour moi !
L'histoire commence très rapidement, dès les premières pages, pas de lésinage, dès le départ, avec la disparition de Liz, épouse de Jean et mère de Clément et Lucie.
Liz qui a quitté la maison dans des conditions très mauvaises, et qu'on ne retrouve pas !
A-t-elle eu un accident, s'est-elle suicidée, on ne sait pas ?
Jean lui devra s'occuper de ses enfants, apprendre à vivre sans Liz.
Durant l'enquête, des faits ressortent, et je peux vous dire que rien de ce que vous pourrez imaginer ne correspond à ce livre.
Une écriture très descriptive, fluide, un mélange de roman noir, de thriller. Très difficile de parler de ce livre, sans en dévoiler des lignes importantes.
Tout au long du livre, on se pose des questions, l'auteur nous dirige dans un sens, pour nous ramener dans un autre sens, dans les pages suivantes, et c'est comme ça tout au long du livre. Chaque fois que vous croyez avoir compris, et bien non, on vire de bord. Et une fin qui vous jettera par terre !
Je ne connaissais pas cet auteur, mais c'est certain que je vais regarder s'il y a d'autres livres. N'hésitez pas à faire la lecture de ce livre, vous ne le regretterez pas.
Résumé :
Je leur dirai que leur maman est partie et qu elle a eu un accident. Voilà ce qui s est passé, les enfants. Maman a eu un accident et elle est tombée dans la rivière. C est la pure vérité. Elle est partie, et surtout ne me demandez pas pourquoi. Ne me demandez jamais pourquoi, parce que je n en sais rien et ça me rend fou.
Jean est gérant d'une SCI. Son épouse, Liz, s occupe de la partie administrative et des relations avec l'ensemble des locataires. La SCI loue ses biens à des marginaux dont un certain révérend, animateur d'une association d'aide aux démunis, s'occupe. Au cours d'un orage violent, Liz prend la voiture dans la nuit et s'en va sans aucune explication. Elle envoie plus tard un message de détresse disant que la voiture est coincée sur un passage à gué et que l'eau monte dangereusement. « Pardon, Jean ! Pardon ! » seront ses derniers mots. On retrouve quelque jours plus tard la voiture échouée sur les berges, mais nulle trace de Liz. Jean cherche à comprendre. Ils étaient heureux avec leurs deux enfants, Clément et Lucie. tandis que la gendarmerie enquête, Jean est amené à rencontrer Markus, l'ancien compagnon de Liz et père de Lucie. L'homme est atteint d'une maladie qui a fait de lui un monstre. Jean apprend par la même occasion que Markus et Liz étaient chercheurs en pharmacologie. Lors d'un essai thérapeutique dont Markus était le cobaye, un effet secondaire, imprévu et irréversible, s'est déclaré. Markus est mourant et souhaite rencontrer Jean afin de léguer son héritage à sa fille. Jean est en plein désarroi, incapable de gérer la vie domestique et professionnelle. Puis on finit par retrouver le corps de Liz dans la rivière, sans qu'il soit possible de déterminer les causes exactes de la mort. Jean a de plus en plus de mal à appréhender la réalité. Il tâche de se concentrer sur son rôle de père, mais reste obsédé par le passé de sa femme et sur le fait qu'il n'a rien perçu. On le met en garde. Il doit faire attention à ce qu'il croit comprendre, à ce qu'il pense avoir découvert. Trop de choses étranges se révèlent au fil des propres recherches de Jean qui ne parvient bientôt plus à distinguer la réalité de l’irrationnel.