-Il n'y a pas pire prison que soi-même : Mémoires d'un bipolaire.
-Gratien Bergeron
-Éditions du Tullinois – 2018
-222 pages
-Mémoires, témoignage.
*Je tiens à remercier les éditions du Tullinois et Claude Rey pour cette lecture de presse*
ÉDITIONS DU TULLINOIS: ICI |
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Le commentaire de Martine :
Je viens de refermer un beau témoignage rempli d'humilité et d'honnêteté. Gratien Bergeron nous retrace sa vie avant le diagnostic de bipolarité. Un diagnostic qui lui est donné à 60 ans, et par la relecture de sa propre vie et de tous les chemins, embûches et blessures vécues, il comprend mieux la personne qu'il est réellement.
Gratien Bergeron décide de retracer les grandes lignes de sa vie, en tenant compte de ce nouveau savoir sur sa santé mentale. Il accepte petit à petit cette nouvelle réalité et il apprend de jour en jour à se reconstruire dans sa nouvelle petite oasis qu'il s'est construite en Gaspésie. Il a décidé de vivre dans la quiétude et dans la sérénité face à son trouble bipolaire.
J'ai fait une lecture intéressante et je trouve que lorsqu'un auteur fait place à autant d'humilité et de sincérité, il a droit à ma reconnaissance. Gratien Bergeron a de plus mis à la disposition des lecteurs des informations médicales tirées de site de référence, ainsi qu'à la fin, il a mis des questionnaires d'auto-évaluation du trouble bipolaire. Je conseille cette lecture à tous les gens intéressés d'en savoir un peu plus sur le trouble bipolaire, à ceux qui en souffrent et aussi à tous les gens qui aiment lire des faits vécus ou témoignages.
Résumé :
Au début de ses soixante ans, Gratien Bergeron s’est retrouvé dans une situation d'isolement total. Il ignorait les causes de ses souffrances. Il décida se faire soigner par des professionnelles de la santé qui finalement lui déclaraient une maladie affective bipolaire. Ayant comme but de se ressourcer, il se retira des grandes villes et il alla vivre sa solitude dans une petite maison de campagne en Gaspésie.
C’est à ce moment-là, qu’il décida de rédiger son parcours en se consacrant en partie à l’écriture. Il voulait partager ce que la maladie mentale peut occasionner, et il le rédigea sous forme de questionnements. Il veut avant tout convaincre les lecteurs qu'un bipolaire médicamenté peut vivre normalement dans la société.
C’est avec plaisir, que vous lirez la préface du Docteur Levasseur qui conforte les écrits et dires de l'Auteur.