-La dernière confidence d'Hugo Mendoza
-Joaquin Camps
-Presses de la Cité, distribué par Interforum Canada
-656 pages
-Suspense, mafia, pédophilie, disparition, écrivain
*Merci aux Éditions Presses de la Cité ainsi qu'à Céline Pelletier d'Interforum, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*
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Le commentaire de Lynda :
Je suis à bout de souffle à la fin de cette lecture, qui fut un gros coup de cœur pour moi. Un premier roman pour Joaquin Camps, et quel roman.
On ne peut même pas dire que tout commence doucement, en fait, tout se met en branle très rapidement, et ça se poursuivra jusqu'à la dernière page.
Un écrivain, Hugo Mendoza, déclaré mort suite à un accident de bateau, et pourtant sa veuve continue de recevoir des manuscrits à toutes les années à la même date ! Pour cette raison, sa veuve Ana, engage Victor Vega, professeur de littérature et surtout grand fan de Hugo Mendoza.
Et c'est le début d'un suspense extrêmement captivant, tentatives de meurtre, meurtres. Victor Vega en commençant son enquête à savoir qui envoie les fameux manuscrits d'Hugo Mendoza, déclenche une avalanche de crimes, et par le fait même dérange bien des gens, tout porte à croire que tout tourne autour de la sortie du prochain livre de l'auteur.
De rebondissements en rebondissements, de découvertes en découvertes, Victor Vega se crée des ennemis en découvrant de nouveaux secrets très bien gardés.
Tout au long de son enquête, où il mettra sa propre vie en danger, à plusieurs reprises, Victor est entouré de Béa, la sœur d'Ana et belle-soeur d'Hugo Mendoza, ainsi que de Paloma, une amie d'enfance et Sœur Clavier. Je me dois d'ouvrir une petite parenthèse ici. Bien que jouant un rôle secondaire Paloma, une mathématicienne, vaut à elle seule la lecture de ce livre, une femme colorée au langage encore plus colorée, qui vous fera rire à quelques reprises, et qui fait diminuer la tension que nous ressentons à la lecture de ce roman, ce qui nous permet de reprendre notre souffle et que dire de Soeur Clavier, une amie de Paloma, génie de l’informatique, ces deux-la, je les ai adorés.
Au fur et à mesure de la lecture, des choses sont dévoilées qui vous renverseront, qui est vraiment Hugo Mendoza, est-ce qu’il est mort ou bien est-il toujours vivant, s’il est mort qui continue à écrire en son nom, s’il est vivant, pourquoi se cache-t-il de tous ?
Une écriture fluide, captivante et accrochante, des personnages sublimes, une histoire sans temps mort, plein de rebondissements, et une fin qui vous jettera par terre, avec encore quelques petites interrogations, à vous de voir comment vous allez interpréter cette fin ! Un premier roman pour cet auteur, qui je l’espère nous en offrira d’autres.
Résumé :
À titre posthumeMalgré les menaces de la mafia russe à qui il doit de l'argent et les accusations de viol formulées à son encontre par l'une de ses étudiantes, le séduisant professeur de littérature Victor Vega accepte une proposition insolite : découvrir pourquoi, chaque 3 décembre, la veuve du célèbre écrivain Hugo Mendoza reçoit sous pli anonyme un nouveau manuscrit de son défunt mari. Épaulé par Paloma, mathématicienne obèse férue de poésie et d'humour graveleux, Santa Tecla, bonne s?ur diplômée en informatique, et une femme à la beauté énigmatique dont il tombe éperdument amoureux, Victor s'engouffre dans une enquête baroque et échevelée, jalonnée de secrets de famille, de trahisons et d'usurpations d'identité. Au programme : agents littéraires véreux, universitaires carriéristes, tortionnaires et navigateurs naufragés, qui se croisent pour happer le lecteur dans un tourbillon de suspense, de frissons et de retournements de situation.