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-Peau d'ours 
-Carol Rose Daniels 
-Éditions XYZ – 2018 
-320 pages 
-Drame 

*Je tiens à remercier les éditions XYZ de m'avoir permis de lire ce roman en service de presse, c'est une belle opportunité*

 

ÉDITIONS XYZ: ICI

Le commentaire de Martine :
C'est grâce à sa grand-mère, que Sandy a connu ses origines autochtones, elle fait partie des enfants qui ont été enlevés à leurs familles dans les années 60 à 80. Ce roman nous relate un pan de notre histoire canadienne qui a séparé de nombreuses familles autochtones. Sally Pelly est une Crie qui a été adoptée par une famille complètement à l'opposé de sa culture. Elle va être ostracisée durant ces années scolaires, rien ne va l'arrêter, car elle sera diplômée de journalisme. 
Après ces études, elle aura un poste à la télévision de Régina. Malgré les embûches que lui feront subir certains de ces confrères pour freiner ses élans, Sally se démarque grâce à ses reportages sur la réalité autochtone. Elle tombe amoureuse d’un policier métis, Blue Greyeyes, elle le suit jusqu’à Saskatoon, où elle renouera réellement avec ses origines. 
Entre l'histoire d'amour, une quête personnelle, une découverte spirituelle, etc., ce roman de Carol Rose Daniels m'a tellement envoûté que je l'ai dévoré en quelques heures seulement. Pour un premier roman, la poétesse, nouvelliste promet de prochains écrits très intéressants. C'est en tergiversant entre le passé et le présent que l'auteure nous présente une histoire troublante de la réalité autochtone canadienne. 
Une excellente lecture, qui bouleverse nos émotions. 

Résumé :
Peau d’ours raconte l’histoire de Sandy, une jeune femme d’origine crie, victime de la rafle des années soixante, surnommée Sixties Scoop, une politique gouvernementale qui a arraché plus de seize mille enfants autochtones à leurs familles d’origine pour les vendre à des Blancs. Cette période tragique a marqué l’histoire du pays. 
Sandy n’en sort pas indemne. Adoptée par une famille ukrainienne, elle grandit dans un milieu où, dès l’âge de cinq ans, elle se sent dénigrée, ostracisée et fatiguée d’être différente. À l’âge adulte, elle renoue avec ses origines et les traditions autochtones. Cette quête identitaire et culturelle lui permettra de surmonter la discrimination quotidienne qu’elle subit de la part de collègues journalistes, d’étrangers, et qu’elle s’inflige parfois elle-même.

Tag(s) : #ROMAN DRAMATIQUE