

-L'Esprit tout en arrière
-Jean Paul Beaumier
-Lévesque éditeur - 2018
-126 pages
-Recueil de nouvelles, hommage
*Je tiens à remercier Lévesque Éditeur et Dominique Lalande de m'avoir permis de lire ce recueil en service de presse*
LÉVESQUE ÉDITEUR: ICI | DOLA COMMUNICATIONS: ICI |
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Le commentaire de Martine :
Jean-Paul Beaumier nous présente un bel hommage aux écrivains qui ont marqué son parcours d'auteur. Avec une très grande humilité et un amour sans bornes pour leurs écrits, Jean-Paul Beaumier relève quelques passages en expliquant ce qui a plu.
Il nous partage la reconnaissance et l'amour des œuvres de Robert Lalonde, de Paul Carver, d'Anaïs Nin, de Paul Auster, de Nancy Huston, d'André Major, pour ne nommer que quelques-uns des écrivains. La sensibilité et l'authenticité de Jean-Paul Beaumier avec son métier d'auteur et la vision qu'il a de son talent et de la réalité de sa carrière, par exemple le fait qu'écrire demande énormément de temps.
Avec sa plume, quelques gouttes d'humour, il se livre avec les pensées qui meublent sa vie quotidienne avec sa famille, ses enfants, ses parents vieillissants, etc. Un beau recueil qui m'a touché émotionnellement par sa véracité et aussi l'atmosphère de confidence que j'ai ressentie lors de la lecture.
Une lecture agréable avec le verbe de Jean-Paul Beaumier me plaît toujours, c'est toujours un véritable coup de cœur.
Résumé :
Connu pour ses recueils de nouvelles, Jean-Paul Beaumier propose avec L’esprit tout en arrière une suite de réflexions tantôt primesautières, tantôt graves, sur la vie et ses liens avec le désir irrépressible d’écrire. Couvrant une pratique qui s’étend sur plus d’un quart de siècle, ce carnet illustre les correspondances qu’entretiennent, tels des vases communicants, la vie quotidienne et l’écriture, avec son lot d’inattendus et ce qui influence, nourrit et, à d’autres moments, empêche ou retarde l’écriture. Selon Beaumier, l’écriture représente un combat de tous les jours, d’où le doute constant qui traverse ces pages. Il y témoigne également de son amour pour le genre de la nouvelle, tout en rendant hommage à ceux et celles qui l’ont précédé : Annie Dillard, Paul Auster, Robert Lalonde, Julio Cortázar, notamment. Au fil des pages, se déploie l’humour subtil de Beaumier, indispensable garde-fou contre l’intranquillité du monde. Bref, le nouvelliste livre ici un itinéraire de création complexe. Et passionnant.