

-Le jardin de cendres
-Mélanie L'Hérault
-Guy Saint-Jean Éditeur
-424 pages
-Deuil, funérailles, souvenirs, hommage, premier roman, québécois
*Merci à Guy Saint-Jean Éditeur, spécialement à Geneviève, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*
GUY SAINT-JEAN ÉDITEUR: ICI |
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Le commentaire de Lynda :
Il n'y a pas de plus belle façon de souligner le décès d'une personne que de célébrer sa vie ! Ce roman commence avec la mort de Juliette. Juliette la maman de Pastelle, Juliette l'épouse d'Yves, mais Juliette, c'était aussi la femme médecin, la femme de cœur, l'amie, bref! Juliette, c'était Juliette.
La journée des funérailles, Yves et Pastelle sont désemparés, comment arriveront-ils à traverser cette journée, mais surtout comment feront-ils pour vivre sans elle ?
Un après l'autre les gens qui ont connu et côtoyé Juliette arrivent à l'église, et c'est le début d'un défilé de gens qui d'une façon ou d'une autre ont fait partie de la vie de Juliette.
Des personnages parfois simples, parfois très colorés, mais unanimement, ils ont quelque chose à raconter. Un souvenir, une pensée, un geste, parfois teinté de nostalgie ou d'un peu de tristesse, mais souvent rempli d'humour, qui nous fait sourire. Juliette est là, tout près de l'autel, dans cette urne, mais toujours aussi vivante pour chacune de ses personnes. Que se soient les gestes qu'elle a posé comme mère, comme épouse, ou bien encore comme médecin, dans son cabinet ou dans une mission humanitaire, tous ont quelque chose à dire.
Même si Yves et Pastelle vivent des sentiments en montagne russe, quelquefois avec la larme à l'œil, d'autres qui les font sourire, comme ce voyage humanitaire, où Juliette s'était donné comme mission de sauver tout le monde.
On vit aussi à travers ces souvenirs, un peu la vie de Pastelle, de son adolescence jusqu'à cette adulte, dans la trentaine. Bref, ce roman n'est pas une cérémonie mortuaire, bien au contraire, c'est un hymne à la vie.
Un premier roman pour cette auteure, mais à mon avis, ce ne sera pas le dernier. Une plume pleine de tendresse, émouvante par moment, un peu drôle à d'autres. Une larme quand les souvenirs racontés pourraient être les nôtres, ou bien quand cette grande fille Pastelle, réalise que c'est le ''dernier'' mot pour sa maman, il n'y a pas d'âge pour pleurer sa mère. Tout pour dire que c'est un coup de cœur, c'est un roman à lire sans hésitation pour partager ce au revoir à Juliette en compagnie d'Yves, de Pastelle et de tous ses amis.
Résumé :
«Il n’y a que sept jours que j’ai couru lui dire au revoir, mais j’ai l’impression d’avoir vieilli plus rapidement depuis, comme si le temps était plus lourd et que cette odeur terreuse et printanière ne serait plus jamais associée à l’espoir du beau temps qui s’amène.»
Ce magnifique roman s’ouvre sur la mort de Juliette Favreau, une femme aussi exceptionnelle qu’extravagante qui a passé le plus clair de sa vie à faire le bien autour d’elle. À cette occasion, famille et amis viennent offrir leurs condoléances à Pastelle et Yves, respectivement fille et conjoint de la défunte.
Femme de coeur, médecin hippie, amoureuse et mère aimante, Juliette a toujours été le noyau de sa famille, la source de l’élan qui fait bouger son entourage. Comme lorsqu’elle a entrainé les siens à Madagascar, dans un voyage humanitaire bouleversant et inoubliable. Ou lorsqu’elle a pris sous son aile une vieille femme, fanée d’ennui dans sa résidence pour personnes âgées, et cette petite voisine négligée par sa propre mère. La grande bienveillance et l’intérêt sincère pour les autres guident les choix du clan Favreau-Montambeault autour duquel se greffe une panoplie de personnages colorés.
À travers les yeux et les souvenirs de Pastelle se dessine une fresque remarquable d’anecdotes tantôt bercées de tendresse, tantôt colorées d’humour, mais toujours emplies d’humanité.