-Requiem pour une muse perdue
-Chantal DesRochers et José Claer
-Les éditions l'Interligne – 2018
-126 pages
-Roman, poésie, amour, cerveau, zombie.
*Je tiens à remercier les éditions l'Interligne pour cette lecture de presse*
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Le commentaire de Martine :
Dans ce roman, on accompagne Sun-Ève qui décide d'aller étudier en France, elle part avec son copain afin de trouver l'essence qui pourrait stimuler ses apprentissages universitaires. Mais ses attentes, lors de son séjour, seront vraiment différentes de ce qu'elle avait prévu, elle va faire la rencontre d'hommes qui vont changer la donne de ce périple.
Pour une jeune femme de 20 ans, Sun-Ève va aller faire ses apprentissages sur le terrain au lieu de l'université. Elle fera des rencontres assez inusitées, puisque les messieurs vont s'occuper de lui faire découvrir la vie, celle qui dit la vie avec le grand V. Malgré toutes ses découvertes, Sun-Ève va aussi faire face à démons intérieurs, elle devra puiser au plus profond d'elle afin de se reconstruire et se sortir de sous la coupe des hommes qui ont abusé d'elle.
Un magnifique roman qui est agréable à lire, une histoire qui m'a bouleversé par la beauté du texte. Une intrigue qui brasse les esprits, éveille les sens tout en développant vers la quintessence de la vie. J'ai adoré ma lecture, une écriture à quatre qui s'unit parfaitement sans aucune faille. Je recommande ce roman qui permet de comprendre l'intelligence humaine, agrémenté d'une belle poésie.
Résumé :
Êtes-vous de ces lecteurs qui croient qu’il faut deux ingrédients pour ficeler un bon roman : une histoire incroyable et un style unique ? Si oui, ouvrez Requiem pour une muse perdue, et vous serez agréablement servi.
Désirant explorer des territoires encore vierges, Sun-Ève part à 20 ans étudier en France, accompagnée de son copain. Sauf que ce n’est pas sur les bancs d’école qu’elle use ses sens, mais auprès des Roms, en marge de Strasbourg. Ses rencontres avec l’étrange, où se glisse en catimini une folie insidieuse causée par l’appétit sexuel insatiable de Méliès, un Gitan rencontré au détour du hasard à la bibliothèque urbaine, se multiplient. Elles prennent une ampleur disproportionnée, difficile à gérer pour tout cerveau humain, aussi brillant soit-il. Diagnostiquée schizophrène, Sun-Ève a mal à son hiver intérieur.
Soutenu par une écriture à quatre mains qui rappelle les plus belles pages de Boris Vian, Requiem pour une muse perdue est un cri de chair qui contamine même les plus insensibles à la poésie des écorchés vifs de la vie, les marginaux et les artistes qu’on a capturés vifs pour en faire de la pâture à fabrique de zombies dans un enfer masqué de blanc.
À vous de croire maintenant que l’amour et la mort sont les deux faces d’un même miroir et qu’il n’y a que la folie qui les sépare.