

-Toutes blessent la dernière tue
-Karine Giebel
-Éditions Belfond, distribué par Interforum Canada
-744 pages
-Thriller psychologique, roman noir, violence, esclavage, amour
*Merci aux Éditions Belfond, ainsi qu'à Céline Pelletier, d'Interforum Canada, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*
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Le commentaire de Lynda :
Quelle histoire et quel énorme coup de cœur pour ce roman noir de Karine Giebel. En toute franchise, quand j'ai vu cette brique, ça m'a fait un peu peur, disons que je ne suis pas spécialement attirée par les livres avec autant de pages... Mais surprise, je n'ai pas vu passer les 744 pages
Ce roman est une histoire qui frappe très fort, qui fait mal, qui nous vire à l'envers.
Deux histoires dans ce livre, tout d'abord Tama, petite fille qui a été enlevée de son Maroc natal et vendue à une Française, oui vendue, et qui deviendra l'esclave d'une famille. Nous vivrons avec elle, les tortures, les mauvais traitements qui lui sont infligées par ses bourreaux, un chien aurait sûrement été mieux traitée qu'elle.
Et puis l'autre histoire, c'est celle de Gabriel, un homme qui vit isolé, et qui semble vivre de très grandes souffrances psychologiques, et qui retrouve une femme qui est inconsciente, suite à un accident, une bien étrange relation s'installe entre Gabriel et cette femme.
À prime abord, on ne sait pas du tout quel est le lien entre ces deux histoires. Elles sont par contre raconté par des chapitres qui altenent tantôt l'une et tantôt l'autre.
Et puis il y a les autres, Izri un personnage ambivalent, que l'on a de la difficulté à cerner par moment. Marguerite qui offrira un peu de bonheur à Tama, l'inconnue qui a perdu la mémoire et qui a été recueillie par Gabriel, et bien sûr je ne nommerai pas tous les bourreaux de Tama, la liste serait beaucoup trop longue.
Un roman qui fait mal, quand on vit avec Tama, tout ce à quoi elle a survécu, on se dit que l'esclavage est pourtant supposé être aboli. Comment peut-on infliger tout ça à un enfant, c'est inconcevable et inacceptable, je souffrais vraiment avec elle, et j'espérais également que son cauchemar se termine.
À travers tout ça, une histoire d'amour que vivra Tama, mais pas nécessairement un amour sain.
Un roman dramatique, des personnages qui viennent nous chercher autant de façon positive comme pour Tama que négative pour ses bourreaux. Mais j'ai adoré, et je considère cette lecture comme un coup de cœur.
Une écriture sans temps mort, des rebondissements continuels, les questions que l'auteure nous oblige à nous poser, jusqu'où peut aller la cruauté de l'humain envers un autre humain. Les événements s'enchaînent à une telle vitesse que l'on retient son souffle continuellement, et on tourne les pages...
Karine Giebel est reconnue pour ses thrillers enlevants, et bien elle n'a pas raté son coup avec celui-ci, croyez moi. Au fil des pages, j'ai vécu toutes les émotions, autant dans l'histoire de Tama que dans celle de Gabriel. Quel est le lien entre les deux ? Vous aurez la réponse en lisant ce roman.
''vulnerant omnes ultima necat'' ce qui signifie ''toutes blessent la dernière tue'' et vous comprendrez également le sens de cette phrase, qui est le titre, en avançant dans votre lecture !
Résumé :
Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Ce que maman a oublié de dire, c'est que les anges qui tombent ne se relèvent jamais.
Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…
Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude.
Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer.
Une rencontre va peut-être changer son destin…
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.