

-Cinq saisons d'oraisons
-Astrid Mah-Lifax
-Auto-édition, 2018
-405 pages
-Science-fiction, post apocalyptique, science.
*Je tiens à remercier l’auteure Astrid Mah-Lifax pour ce service de presse*
AMAZON FRANCE: ICI |
---|
AMAZON CANADA: ICI |
Le commentaire de Martine :
Jo va devoir prendre conscience que ce qui se passe a une portée assez dévastatrice sur la population. Elle va découvrir dans ce village la maison, la résidence de ses survivants qui vont lui paraître assez étranges.
Ce groupuscule, qui est, géré par Vathya, une prophétesse qui a le don de bien préparer les oraisons funèbres qui sont assez marquantes. Entre Jo et Vathya, naîtra une relation assez spéciale qui lui permettra de comprendre beaucoup de ses propres questionnements.
Astrid Mah-Lifax a une merveilleuse plume, une artiste de la littérature avec un grand pouvoir de produire une œuvre unique et percutante. Elle met l’accent sur les artifices qui sont mis lors du trépas, de la vie à la mort, tandis que de son vivant, on ne célèbre pas la vie et encore moins celui ou celle qui la porte. C’est une lecture qui amène le lecteur dans la réflexion et dans la cogitation concernant la bonification de la vie. La générosité de cette auteure transperce ses mots, elle passe un message divin dans son histoire post-apocalyptique, l’universalité de son intrigue pourrait être lue par tous les amateurs de littérature, un roman qui touche le plus profond de soi et qui marque son lecteur tout en le laissant réfléchir sur sa propre existence.
Comme vous pouvez le voir ce roman m’a vraiment ému, j’ai adoré l’écriture d’Astrid Mah-Lifax, je vais surveiller les prochains écrits de cette auteure.
Je vous recommande cette lecture, laissez-vous tenter !
Résumé :
Année N+2. Une implacable maladie promet une mort étrange aux plus de vingt-sept ans et trois jours. Jo, musicienne du dimanche grimée en homme, est en marche pour la Capitale dans l'espoir de retrouver son frère. Elle se moque de tout : ce monde en piteux état, ses congénères livrés à leur triste sort et, surtout, la campagne insipide qu'elle traverse. Après une escale au Village, Jo découvre une existence civilisée, perchée dans un manoir. Une troupe d'illuminés rend hommage aux morts contre gratification. A leur tête, Vathya gère les oraisons funèbres d'une main de maître, avec la complicité du Régisseur. Jo tentera de répondre, au long de sa captivité, à la question qui l'enterre chaque jour un peu plus : pourquoi réserver un tel sort aux trépassés puisque tout avenir est anéanti ? Partisans et détracteurs des oraisons rejoignent peu à peu la danse macabre.