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-Les fridolinades

-Gratien Gélinas

-Anthologie de Anne-Marie Sicotte

-Éditions Fidès

-432 pages

- Théâtre, poésie, radio, chroniques

 

*Merci aux Éditions Fidès, spécialement à Daniel pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*

ÉDITIONS FIDÈS : ICI

Le commentaire de Lynda :

J'ai dévoré ce livre en 1 journée, et j'avais cette image dans ma tête de mes grands-parents paternels, qui me parle de Fridolin, non pas Gratien Gélinas, mais Fridolin.
D'ailleurs c'est en 1937, et pour les besoins de la radio que fût créer les Fridolinades faisant partie de l'émission Le carrousel de la gaîté.
De 1938 à 1946, c'est sur une scène que se poursuivront les Fridolinades, de courtes scènes jouées au théâtre qui deviendront très populaire.
Dans ce recueil, nous allons suivre Fridolin, ce gamin, qui va humoriser, la vie quotidienne, la vie dans la rue, et aussi la vie dans les années de la guerre, les bonnes et les moins bonnes années.
C'est au travers de ce gamin, que Gratien Gélinas commentera la ''VIE'' en majuscule, du point de vue d'un gamin.
Un franc-parler québécois, certains mots, même moi, je ne les connaissais pas, pourtant, je suis du Québec moi aussi, mais un langage typiquement Québécois, agrémente notre lecture.
Les sujets tels que : les bingos (grande passion de beaucoup de madames), le facteur et la jasette sur le perron, la guerre, la conscription, la contestation, la grève de la faim, autant de sujets qui ont alimenté ces années, Gratien Gélinas en parle et le fait avec humour, bien entendu, mais aussi avec une sagesse et une connaissance approfondie de toutes ses choses et ses causes. Humour satyrique à certains moments oui, je suis d'accord, à travers l'humour, il a émis des opinions sur le peuple, sur la politique, sur la guerre et surtout sur la vie et son quotidien, aussi banal que la conversation entre le livreur de journaux et le vieux monsieur sur son perron.
Les textes ont été tirés des Fridolinades originales, montés et choisis par Anne-Marie Sicotte, et je peux dire que tous les textes représentent quelque chose.
Un recueil qui se lit rapidement ayant été présenté comme une pièce de théâtre aux multiples scénettes de quelques pages, dont le rideau se referme après chaque petite pièce.
J'ai souri et j'ai ri pour certaines scènes, pour le langage coloré qui est utilisé, pour l'image qui se présentait dans ma tête en imaginant Fridolin et ses comparses. Et plus tard, Ti-Coq, Bousille, et bien d'autres !
Mais j'ai aussi revécu de beaux souvenirs de mon grand-père sur sa chaise berçante qui me parlait de Fridolin, de Bousille et de Gratien Gélinas.
Un très bon moment, un beau divertissement, comme si j'étais assise en première place dans cette sombre salle de théâtre... Fridolin, oui un personnage tout en couleurs, que son créateur le grand Gratien Gélinas, nous a montré et appris à écouter... Parce que oui ! Il avait quelque chose à nous dire à travers ses mots de théâtre!
Je vous conseille cette lecture même si c'est avant votre temps, ça l'est pour moi aussi, mais je suis certaine que si vous avez entendu parler de Fridolin et de ses Fridolinades, vous allez adorer, et surtout vous allez aimer ce langage typiquement québécois.
Un beau retour dans les archives du théâtre québécois, un bel honneur pour ce grand homme !

 

 

Résumé :

Bien ancré dans son monde, Tit-Coq est le premier jalon du théâtre « national et populaire » dont le Québec avait grand besoin depuis longtemps. Alors célèbre en tant que Fridolin, Gratien Gélinas reprend un personnage de ses revues satiriques qu’il y a interprété avec succès. Tit-Coq, conscrit dans l’armée, dénonce les profiteurs de guerre, ceux qui s’engraissent à «l’arrière-front». Né «de mère inconnue puis de père du même poil», il est donc un «bâtard» qui prend la stature d’un héros tragique lorsqu’il revient d’Europe pour trouver sa blonde mariée à un autre. Vingt ans avant Michel Tremblay, Gratien Gélinas donne à ses personnages la langue du public; il campe une bonne partie de l’action dans un Montréal urbain, loin des campagnes bucoliques. Créé en 1948, Tit-Coq se rend jusqu’à New York, pour un total de 542 représentations en français et en anglais – un exploit.

 

Tag(s) : #THÉÂTRE, #POÉSIE, #RADIO, #CHRONIQUES, #QUÉBÉCOIS