*LA DISPARITION D'IVAN BOUNINE* Pierre-Louis Gagnon* Lévesque Éditeur, distribué par Dola Communications* par Lynda Massicotte*

-La disparition d'Ivan Bounine

-Pierre-Luc Gagnon

-Lévesque Éditeur, distribué par Dola Communications

-218 pages

-Thriller, prix Nobel, politique, russe, québécois

*Merci à Lévesque Éditeur ainsi qu'à Dominique Lalande de Dola Communications, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*

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Le commentaire de Lynda :

Quand j'ai lu le résumé pour ce livre, j'ai eu un peu peur, politico-littéraire, je me disais, bon ça va parler de politique, et disons que ce n'est pas mon point fort. Mais quelle surprise j'ai eu.
Nous sommes en 1932-33, le comité doit décerner le prix Nobel de la littérature.
Deux auteurs de nationalité russes, sont en lice pour ce prix Nobel, et c'est là, qu'entre en jeu, la politique. On se rend compte, que non, ce n'est pas seulement le talent, ou le succès d'un auteur, qui lui fera remporter ou non, ce prix, c'est plutôt, tout un ensemble politique et économique.
Staline étant au pouvoir, la montée du nazisme, également, prend beaucoup de place dans cette histoire.
Un sujet que je ne connaissais pas, bien sûr comme tout le monde, je sais ce que sont les prix Nobel, mais j'ai aimé tout le processus de cet événement, j'ai aimé toute la partie historique qui l'entoure également.
Le suspense autour d'Ivan Bounine, vous garde en haleine, jusqu'à la toute fin.
Un sujet sérieux, mais l'auteur a su par ses mots, rendre l'histoire accessible à tous, même si nous ne sommes pas des adeptes de politiques russes et allemandes. Une chose est certaine, l'auteur a bien recherché son sujet, parce que, de mon côté, j'ai fait des recherches sur Ivan Bounine, et j'ai retrouvé des points que l'auteur avait indiqué dans son livre.
Malgré le genre et le sujet, n'ayez pas peur de foncer et de lire ce livre, vous serez agréablement surpris, par l'intensité, par les découvertes que vous ferez, et vous aimerez le suspense de ce roman...

Résumé :

En cette année où le prix Nobel de littérature ne sera pas attribué, voici un sujet bien d’actualité.
 
Stockholm, 1932-1933. Qui, de Maksim Gorki ou d’Ivan Bounine, deux grands écrivains russes, l’Académie suédoise va-t-elle couronner ? Le communiste Gorki, fidèle soutien de Staline, ou l’anticommuniste Bounine, réfugié en France depuis la révolution d’Octobre ?
 
Cet enjeu est d’autant plus crucial que, depuis la création du prix en 1901, aucun Russe n’a obtenu le Nobel de littérature. Les partisans de l’un et de l’autre s’affrontent pour faire triompher leur poulain. Tous les coups sont permis, et la capitale suédoise bruisse de toutes les rumeurs.
 
Au centre de cette affaire se trouve l’extravagante et sulfureuse Aleksandra Kollontaï. L’ambassadrice soviétique à Stockholm ne ménage aucun effort pour que Gorki soit couronné et Bounine, neutralisé. Or, ce dernier, qui réside à Grasse dans le Midi de la France, disparaît soudain de la circulation. Tout le monde s’émeut, y compris les Soviétiques. S’ensuit une crise politique qui ébranle l’Académie suédoise, le gouvernement social-démocrate de Per Albin Hansson récemment élu et même l’État français, responsable de la sécurité de Bounine sur son territoire.
 
Thriller politico-littéraire, La disparition d’Ivan Bounine nous entraîne dans les coulisses d’une institution prestigieuse qui, de toute évidence, n’est pas toujours blanche comme neige.