

-Je t'aime beaucoup cependant
-Simon Boulerice
-Leméac Éditeur
-264 pages
-Disparition, attente, adolescente, québécois, jeunes adultes
*Merci à Leméac Éditeur, spécialement à Marc-Olivier, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman en service de presse*
LEMÉAC ÉDITEUR: ICI |
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Le commentaire de Lynda,
Tout le monde se rappelle de ce drame, survenu y a quelques années, la disparition de Cédrika Provencher, dont les ossements furent retrouvés bien des années après cette disparition. Ce roman est basé sur ce drame qui a secoué le Québec, que Simon Boulerice a bâti son nouveau roman.
Rosalie, c’est elle que nous allons suivre dans ce roman, était la meilleure amie d’Annie-Claude, qui est disparue, alors qu’elles avaient neuf ans toutes les deux ! Une attente du retour, intolérable pour ses proches, mais aussi pour cette grande amie, qui décide de se dévoiler peu à peu, de se décharger de cette culpabilité qu’elle traîne et qui la ronge depuis si longtemps au point d’empoisonner sa propre vie, et encore plus depuis qu’on a retrouvé les ossements d’Annie-Claude tout près de leurs maisons.
Difficile de parler de ce livre, sans raconter, sans gâcher votre lecture.
Vous est-il déjà arrivé de vous dire que vous auriez agi différemment suite à un événement dramatique dans votre vie, moi oui, et bien des années plus tard, il m’arrive encore de dire : ‘’ si j’avais su, j’aurais pu...’’ C’est un peu ce que va nous faire comprendre Rosalie, si elle avait su, elle aurait…
Rosalie est bouleversante dans ses confidences, dans ce qu’elle partage avec nous sur Annie-Claude, sa best comme elle dit. Jeune adulte, et bien des années après ce drame, elle en garde encore des séquelles, qu’elle gardera peut-être toute sa vie.
Avec des mots qui viennent nous chercher, Simon Boulerice, nous fait passer par toute une gamme d’émotions, de la peine, de l’incrédulité, on vit avec les personnages le désespoir, l’inquiétude, et finalement la tentative d’acceptation une fois les ossements retrouvés. Cet auteur a ce talent fou de nous faire vivre des émotions incroyables. J’ai découvert l’écriture de Simon Boulerice, via mes lectures de presse pour Leméac Éditions, et je n’ai jamais été déçu, et encore une fois, c’est le cas, je crois même dire, qu'à ce jour, ce roman est pour moi un préféré, un énorme coup de coeur!
Grand merci Simon Boulerice, pour cette excellente lecture, tellement captivante et addictive, que l’on tourne les pages à la vitesse de l’éclair ! Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous invite à le faire sans tarder ! Un auteur qui mérite grandement d’être connu !
Résumé :
« Je nous revois dans la cour de récréation. Moi, la joue gelée, posée sur une tige de la clôture Frost à regarder le monde en retrait, sans me sentir concernée. Moi, comme toutes les gamines, affairée à m’anesthésier la mâchoire, indifférente au sort du monde, sinon centrée sur le mien. Et toi qui œuvrais comme une vigie, juchée sur les piquets de clôture, prête à intervenir si quelqu’un était en détresse. Une lifeguard de cour de récré avec une batch de pansements de divers formats dans le fond de tes poches. Les yeux grands ouverts pour scanner le désarroi ambiant. »
Tout le Québec a été bouleversé par l’affaire Cédrika Provencher. Avec Je t’aime beaucoup cependant, Simon Boulerice propose un roman percutant qui s’inspire de ce drame.
Depuis des années, Rosalie traîne un poids immense lié à la disparition non élucidée de sa meilleure amie, Annie-Claude, alors qu’elles avaient neuf ans. Lorsque les ossements d’Annie-Claude sont découverts dans un boisé proche de leurs maisons familiales à Magog, les souvenirs des derniers jours d’une enfance volée noircissent de plus en plus le quotidien de Rosalie, au point d’entacher sa relation avec Vincent, son amoureux. Serait-ce possible qu’une peine d’amitié soit plus vertigineuse qu’une peine d’amour ?