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-Jours de sable
-Hélène Dorion
-Éditions Druide, collection Reliefs, 2018
-208 pages
-Récit autobiographique, enfance
*Je tiens à remercier les éditions Druide pour m'avoir permis de recevoir ce récit en service de presse*
| ÉDITIONS DRUIDE: ICI |
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Le commentaire de Martine :
J’aime lire un livre quand le langage occupe une place primordiale, et quand la beauté intrinsèque, le rythme ou la sensation des mots eux-mêmes qui retiennent le lecteur.
Avec ce récit Jours de sable, nous retrouvons de petites sections, deux ou trois pages qui se focalisent sur une idée ou un fragment de mémoire. En fait, je dirais qu’il s’agit principalement de poésie en prose, chaque pièce contenant un peu de langage soigneusement assemblé, conçue pour susciter une réaction chez le lecteur : reconnaissance, sympathie, compréhension, aliénation, mémoire. Mais aussi, à mon goût, l’émotion évoquée n’est pas manipulée par le lecteur. Le texte fait confiance au lecteur pour établir une connexion ; ça ne force pas.
Il y a des moments de brillance. Surtout, une section où la narratrice parle d'être à la plage comme un enfant, cette section qui nous ramène au titre, bien que cela ait une signification tout au long du livre. Il y a d'autres petits moments délicieux, de beaux morceaux d'écriture qui se sentaient comme la vérité et aussi comme un art. Les méditations sur la mémoire, les mots et l'existence sont incisifs, ce qui permet au lecteur de s’imprégner de la prose qui agrémente les événements racontés.
C’est un récit qui se déguste lentement, la plume d’Hélène Dorion est tellement gracieuse qu’il faut prendre à soin d’elle en tant que son lecteur.
Résumé :
Qu’est-ce qu’une vie sinon une somme d’aventures immenses et minuscules où l’intime interpelle l’universel ? Comment la mémoire de l’enfance se constitue-t-elle et imprègne-t-elle le présent ? Des berges du Saint-Laurent aux plages du Maine, voici l’histoire d’une enfance où les fragments se croisent et se recoupent, en même temps que dialoguent John F. Kennedy et Beethoven. Un récit méditatif sur le sens de l’existence et le pouvoir de l’écriture, qui nous rappelle que nous sommes des êtres de passage et de quête.