


-Ça va aller
-Isabel Vaillancourt
-Lévesque Éditeur
-140 pages
-Vieillesse, solitude, démence, couple, québécois
*Merci à Lévesque Éditeur ainsi qu'à Dominique Lalande de Dola Communications pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service ce presse*
Lévesque Éditeur: ici |
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Dola Communications: ici |
Le commentaire de Lynda :
Un tout petit livre, mais ce sont 140 pages d'émotions, de mots qui frappent le cœur et qui nous font réfléchir, à nous, notre couple, notre amour !
Une femme que l'on pourrait dire à l’entrée de la vieillesse, doit vivre, le départ de son amour, de son amant, lui qui est encore là de corps, mais l'esprit n'y est plus, il souffre de démence.
Cette femme se doit d'apprivoiser sa solitude, elle se doit de s'habituer à vivre sans ''lui''.
C'est par de la musique et des lectures qu'elle passera au travers, qu'elle citera tout au long de la lecture!
Quel petit roman, qui viendra vous chercher, je me suis mise à la place de cette dame, et je me suis posé des questions, c'est en fait ce que ce roman nous amène à faire.
À travers la musique et les textes qu'elle choisis, on peut sentir tout l'amour qu'elle a pour son homme, mais aussi son désespoir, sa peine de le voir partir, mais c'est ce qui la sauvera.
Que vous dire, j'ai été frappé par cette lecture, par ces mots qui m'ont émus, par sa ''guérison'' de son amour perdu, de son homme dont l'esprit a quitté. L'auteur sait en peu de mots, nous faire ressentir ces émotions, ce vide et le retour à la vie également.
Un moment de réflexion assez intense, une belle plume, que je vais me faire un plaisir de relire !
Résumé :
Le carnet d’écriture d’Isabel Vaillancourt se lit un peu comme… un roman. Au fil des jours, une femme d’âge mûr réfléchit, se désole devant le départ inéluctable de son vieil amant atteint de démence, écoute de la musique et contemple la lumière qui, malgré tout, parvient à s’immiscer dans sa vie. Avec le temps, et grâce au pouvoir des mots, elle apprivoise la perte de l’être cher, et revient lentement mais sûrement du côté de la vie. Sorte de plaidoyer en faveur de l’art et de ses vertus salvatrices, Ça va aller est livré sur un ton tantôt lyrique, tantôt primesautier. Le quotidien y côtoie la transcendance, les grandes idées issues de la science s’estompant au profit de l’expérience sensible des êtres et des choses.