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-Les chambres obscures
-Jean-François Villeneuve
-Lévesque Éditeur
-150 pages
-Quête, guerre, photographe, secrets, premier roman
*Merci à Lévesque Éditeur ainsi qu'à Dola Communications pour m'avoir donné l'opportunité de lire cet excellent roman en service de presse*
| Lévesque Éditeur: ici |
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| Dola Communications: ici |
Le commentaire de Lynda :
Karim, vient de perdre son père, photographe de guerre, mais qui surtout l'a sorti de l'ex-U.R.S.S., pour l'adopter et l'amener ici, avec lui à Montréal.
Après les funérailles, Karim, en regardant ce que son père laisse derrière lui, soit une multitude de photographies, dont plusieurs représentent des photos de guerre, mais aussi des photos de personnes qu'il ne connaît pas, entre autres, une femme.
Il n'en faut pas plus, pour que Karim, commence un pèlerinage, une quête pour connaître la vie de cet homme, son père, qui préférait les images aux mots ! Pour connaître la vérité sur sa naissance, retrouver cette femme qui pourrait être sa mère, et les non-dits ainsi que les secrets autour de cette femme qui aurait été le grand amour de son père.
Un voyage qui commence à Montréal pour se poursuivre en Russie, des rencontres qui lui en apprendront un peu plus sur cet homme qui était son père, mais surtout et c'est le but, le rapprocheront de la vérité, tant recherchée !
Un premier roman pour Jean-François Villeneuve, qui illustre bien les conséquences de certaines choses, écrit avec des mots tirés du cœur, il nous fait ressentir de grandes émotions, il nous fait vivre les sentiments de Karim, nous l'accompagnons dans cette quête presque d'un bout à l'autre de la terre. Un tout petit livre, mais qui en dit tellement. Une photo, peu de mots, n'est-ce pas ce que le père de Karim avait comme philosophie.
L'auteur nous amène à réfléchir sur les déchirements, les événements de la vie qui font de nous ce que nous sommes aujourd'hui.
Je vous recommande ce très beau roman, qui j'en suis certaine touchera votre cœur, comme il a touché le mien !
Résumé :
« Mon père, cet homme d’images et de peu de mots. Cet homme pour qui l’émotion était décuplée par la présence de taches de couleur et de tons de gris, par les réactions chimiques qui forment, comme par magie, l’essence même de la mémoire, des souvenirs et de l’Histoire avec un grand H. Mon père : photographe de profession, photographe de guerre par nécessité. »
Karim, jeune homme volontaire, vient de perdre son père, photographe de presse. Ce dernier laisse derrière lui quantité de photos prises un peu partout sur le globe. Ses points chauds, surtout. Parmi les clichés, des scènes de guerre, et des visages inconnus. S’entame alors pour Karim un deuil doublé d’une quête des origines. Résolu à retourner en ex-U.R.S.S., où il aurait vu le jour, Karim quitte Montréal pour l’Ingouchie, où il espère rencontrer une femme que son père aurait passionnément aimée et dont il ignore tout.
Les chambres obscures parle de notre époque, de ses traumatismes, de ses abandons et, aussi, de la recherche de la vérité, notion d’autant plus nécessaire qu’elle se fait de plus en plus rare.