*TENEBRA ROMA* Donato Carrisi* Éditions Le Livre de Poche, distribué par Hachette Canada* par Martine Lévesque*

-Tenebra Roma 
-Donato Carrisi 
-Éditions Le livre de poche, 2018 
-325 pages 
-Roman policier, thriller ésotérique, suspense. 

*Je tiens à remercier Le livre de poche et Hachette Canada pour cette lecture de presse*

Éditions Le Livre de Poche: ici

Hachette Canada: ici

Le commentaire de Martine : 
Tenebra Roma est le dernier tome d’une trilogie qui comprend Le tribunal des âmes et Malefico alors j’ai donc lu les deux tomes précédents afin de bien comprendre ce dernier opus. C’est un thriller ésotérique qui met en vedette le duo de Sandra, le flic et Marcus, le prêtre pénitencier. Il est question des dessous de l’église, de la religion catholique, mais surtout d’un mouvement sectaire appelé l’Église de l’éclipse et aussi d’une drogue hallucinogène qui provoque beaucoup d'effets négatifs dans la population romaine. 
Comme les précédents tomes, nous sommes toujours à Rome, ou la ville éternelle sera sombre dans la noirceur. L'obscurité que les intempéries météorologiques vont amener, un black-out sera alors imposé par les autorités. Le Mal se repaît d’obscurité, et c’est ainsi qu’une partie des Romains vont laisser libre cours à leurs plus vils instincts. Les autorités s’y attendent, elles s’y sont préparées, mais cela sera-t-il suffisant ? 
Donato Carrisi est un maître de la mise en scène et décide qu'il veut être apocalyptique. La sagesse de l'intrigue crée une structure de vraisemblance construite autour du lecteur en l'impliquant dans l'histoire. Une histoire qui nous confronte à une société technologique dépendante d’un soutien énergétique fragile. Sans électricité, les ténèbres envahissent non seulement nos villes, mais aussi notre être. La survie est liée à un fil. 
C'est sur cette dépendance que se base le jeu du roman dans lequel Carrisi raconte avec une incertitude particulière comment une panne de courant peut faire perdre à l'homme son calme et sa connaissance de soi. Personne ne sait ce qui se passera dans le noir. Après le coucher du soleil, Rome et ses citoyens ne sont plus habitués à l'obscurité. 
La peur génère un comportement en dehors de tout contrôle. Chaque homme devient victime et bourreau, personne n'est totalement bon ou totalement mauvais. En fait, les personnages du roman présentent des nuances infinies et évoluent dans des scénarios en constante évolution. Le monde occulte ouvre ses portes pour détruire la ville éternelle. Dans la nuit délirante, les règles du jeu ont changé, les ombres reviennent envahir la ville laissant une traînée de morts. Seul Marcus a la capacité d'interpréter les anomalies sur les scènes de crime. Le pénitencier devra faire face à nouveau à la perversité. Rien ne sera facile. 
Ses romans ont le goût de l'imprévisibilité même s'ils sont probables. Rien n'est facile avec Donato Carrisi. Ses personnages évoluent continuellement en se présentant au lecteur de mille façons différentes. L’auteur montre à Marcus un peu plus cruel que d'habitude, même s'il souligne son côté humain plus faible. J'aime quand je découvre quelque chose de nouveau dans le comportement des protagonistes d'une série, cela signifie qu'ils ont encore beaucoup à donner et que leur contribution à l'histoire fondamentale. J'ai apprécié les nombreux rebondissements qui font de cette lecture un véritable tour de montagnes russes. La finale n'a fait que m'envoyer une profonde curiosité. 
J'aimerais savoir le plus tôt possible ce que Donato Carrisi a en réserve pour Marcus. 

Résumé : 
"Et si Rome se retrouvait plongée dans les ténèbres pour toujours…" 
Cinq siècles auparavant, le pape Léon X lança cet avertissement : Rome ne devra jamais être plongée dans l’obscurité. Pourtant, lorsqu’aujourd’hui la foudre s’abat sur une centrale électrique au cours d’une terrible tempête, les autorités romaines sont forcées d’imposer un black-out total de vingt-quatre heures sur la ville le temps de réparer les dégâts. Dès le crépuscule, les ombres reviennent envahir Rome. 
Dans le chaos et la panique qui s’ensuivent, une silhouette plus sombre que les autres va se déplacer silencieusement à travers la capitale, laissant derrière elle une traînée de morts… ainsi que des indices. 
Marcus, le prêtre de l’ordre des Pénitenciers, peut reconnaître et interpréter les anomalies sur les scènes de crime. Mais le pénitencier a perdu son arme la plus précieuse : sa mémoire. Lui-même victime du tueur, il échappe de justesse à une mort atroce, sans plus aucun souvenir des derniers jours passés. Il va devoir remonter le fil de sa vie en même temps que la piste du monstre. 
Seule Sandra Vega, une ancienne photographe scientifique, peut l’aider dans sa traque. Sandra connaît le secret de Marcus, mais a subi trop de pertes dans sa vie pour être en mesure de faire face à nouveau au mal. Et pourtant, elle va se retrouver entraînée malgré elle au cœur de l’enquête… 
Le coucher du soleil se rapproche, et le temps est compté : au-delà des ténèbres, il n’y a que l’abîme.