


-Le désert
-Olivier Sylvestre
-Éditions Hamac, 2019
-190 pages
-Récit, solitude, renaissance
*Je tiens à remercier les éditions Hamac pour ce service de presse*
Les Éditions Hamac |
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Le commentaire de Martine :
Dans ce récit, nous sommes dans la vie du narrateur qui ne porte aucun nom, il s’adresse à quelqu’un en la tutoyant, sans jamais la nommer. C’est une rencontre intime du protagoniste et le lecteur que j’ai ressenti dès le commencement, il me parlait, me racontait et partageait avec moi. Le narrateur est un homme qui vit solitairement et qui sombre dans la noirceur tout en espérant trouver la lumière en un autre que lui afin que sa personne et sa vie soient éclairées.
Le désert qui m’est apparu comme la solitude, la déprime, le manque social, etc. Je ne sais pas si c’est ce que l’auteur veut passer comme message, mais c’est la façon dont je perçois cette poésie. La plume d’Olivier Sylvestre est très sensible et honnête, il trace un portrait juste de quelqu’un qui a besoin de faire une rencontre qui va le transformer et lui permet de croire encore en la Vie.
Encore une fois, Olivier Sylvestre m’a fait connaître un brillant coup de cœur, un récit qui nous fait voyager entre réalité et chimère. Quel talent possède cet auteur, à chaque fois, ses mots m’ensorcellent, ses émotions rejoignent mon cœur comme des dards, son authenticité me permet d’en redemander encore et encore. Je peux que vous recommande chaudement cette plume poignante, dure tout en étant magnifique.
Résumé :
Cet homme te parle, il te parle à toi, qui es là, de l’autre côté des pages, qui tiens sa vie entre tes mains. Il n’a plus les mots pour te raconter son récit halluciné, cette spirale de rêves et de réveils où chaque épisode est le recommencement du précédent, et dont seule une rencontre fulgurante pourrait y mettre fin. le désert est à la fois une lettre d’adieu et une soif de renaissance, l’ultime appel d’un homme qui tente de retrouver le chemin qui le sépare désormais de toi. Olivier Sylvestre nous livre ici son récit fondateur, puisé aux sources de la solitude humaine, et qui a donné naissance à tout ce qu’il a écrit ensuite.