

-Au milieu des vivants
-Josée Bilodeau
-Éditions Hamac, 2019
-150 pages
-Roman québécois, deuil, amour
*Je tiens à remercier les éditions Hamac pour ce service de presse*
Éditions Hamac |
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Le commentaire de Martine :
Premièrement, je dois avouer que la couverture est vraiment sensationnelle.
Josée Bilodeau nous raconte quand l’amour se fait éprouver par la mort, un roman narratif ou la femme vient de perdre son amant et tente bien que mal de trouver un sens après ce départ, cet éloignement non consenti. Les étapes qu’elle va entreprendre afin de surmonter son deuil, elle part à la quête d’un sens afin de vivre et de reprendre en main ses repères pour retrouver la foi en la vie.
Elle va même jusqu’à s’exiler dans un autre pays, afin de changer de décor et de plus ne pas être présente aux rituels funéraires puisque la femme de son amant a tout organisé et a envoyé les cendres aux quatre vents, lui ôtant tout espoir de lui faire ses adieux. Au loin, elle vivra un voyage presque chimérique, faisant des rencontres à profusion, marchant dans les rues, s’arrêtant devant chaque chien errant, elle est à la recherche d’une connexion avec quelque chose qui lui manque.
Mais elle doit revenir à Montréal, chez elle, avec les souvenirs et la douleur de cette perte qui habite son cœur. L’amour va reprendre forme petit à petit avec le temps.
Un très beau roman, qui m’a captivée puisque la narratrice est très attachante, on sent toute la lourdeur que porte son cœur et on l’accompagne au cœur de ce cheminement personnel. Josée Bilodeau donne une note qui semble tellement personnelle et avec une résonance poétique qui la caractérise, c’est ce que j’aime de cette auteure que je vais continuer à découvrir. Je vous recommande ce merveilleux roman intimiste et humain.
Résumé :
Son amant meurt au milieu d'une tempête blanche de décembre. Sa veuve disperse les cendres aux quatre vents, la laissant seule, sans lieu. Elle aurait voulu que ses restes existent quelque part dans le monde des vivants, là où elle pourrait se prosterner jusqu'à lui, ensevelir ses os, son crâne sous les fleurs, labourer un champ, y faire pousser de l'or, des poèmes ; tout ce qui est précieux. Sur la stèle majestueuse, elle aurait écrit son nom jusqu'à ce que la pierre s'ouvre pour la laisser s'y engouffrer, ou jusqu'à ce qu'il se relève, avec son fameux sourire.
À travers un voyage qui la mène aux quatre coins d'un Mexique fantasmagorique, la narratrice lutte contre le temps dans la peur de perdre les prodigieux mystères que son amour a inscrits en elle. Elle le cherche parmi les morts, esprits parmi les esprits, pour qu'une trace de leur histoire persiste.