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-Le berceau

-Fanny Chesnel

-Éditions Flammarion

-272 pages

-Roman, deuil, maternité, famille, amour paternel

*Merci aux Éditions Flammarion, spécialement à Louise Danou, pour m'avoir donné l'opportunité de faire cette lecture en service de presse*

Éditions Flammarion
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Le commentaire de Lynda :

Le résumé de ce livre m’avait attiré, mais je ne me serais pas douté qu’il vienne me chercher de cette façon.
Joseph travaille à confectionner un berceau pour sa future petite-fille qui naîtra bientôt, il pense à son fils, à lui-même et il est heureux de ce qu’il est en train de faire. Mais c’est le drame, par téléphone, Joseph apprend que l’avion, à bord duquel son fils et son gendre voyageaient, est disparu, probablement écrasée dans l’océan.
Cette première partie du roman est touchante, émouvante, et difficile. On vit avec Joseph et sa fille les affres de l’angoisse, l’espoir que tout ça n’est pas arrivé, que son fils est sain et sauf, et puis le désespoir quand il apprend que c’est définitif, qu’il n’y a pas de survivants. On vit la peine de Joseph avec lui.
Et puis Joseph se souvient et s’accroche à cette petite fille qui doit naître très bientôt, d’une mère porteuse, il veut la rejoindre, il veut la récupérer et il veut faire partie de sa vie, comme si son fils était toujours de ce monde. Et c’est sur cette quête que Joseph va nous entraîner.
Les personnages sont attachants, chacun à leurs manières. Joseph, j’ai pu l’imaginer, un agriculteur un peu bourru, qui vit des regrets de ne pas avoir donné ce qu’il fallait à ses enfants, en temps et en amour. Abigail, la mère porteuse canadienne, une personnage un peu caricatural, étant canadienne, j’ai trouvé certains traits du caractère d’Abigaïl un peu trop accentué, mais ça ne nous empêche pas de la trouver attachante d’une certaine façon.
Une lecture, qui se fait rapidement, pas de cassage de tête, on sait où Joseph veut aller, ce qu’il veut faire, et nous l’accompagnons tout au long de cette histoire... On touche à plusieurs sujets, certains en survol, d’autres plus profondément. Le deuil, l’homosexualité, la mère porteuse, les grands-parents dans la vie d’un enfant. Malgré qu’il n’y ait pas d’effet de surprise dans cette histoire, parce qu’on voit venir, je peux dire que c’est une lecture agréable, touchante et émouvante, que l’auteure a une belle plume, une idée originale comme sujet, alors oui, je vous le recommande !

 

 

 

Résumé :

Joseph fabrique le berceau de sa première petite-fille, lorsqu’un coup de téléphone l’interrompt. Un crash d’avion : son fils dedans, son gendre aussi. Et la petite alors ? Sauve, bien vivante ! Prête à naître, car grandissant dans le ventre d’une mère porteuse canadienne choisie par le couple homosexuel. Joseph n’a jamais foutu les pieds hors de sa Normandie natale, il a passé sa vie dans une ferme, vendu ses vaches, enterré sa femme : il n’a plus que cette enfant en tête. Alors il part. À la rencontre de la minuscule promesse qui prolonge l’existence de son fils. À la rencontre de la jeune étrangère, farouche et indomptable, qui la couve. Rien n’est simple dans cette histoire, mais il se lance, à plein régime, dans une réinvention audacieuse et poignante de la famille contemporaine.

Tag(s) : #ROMAN, #DEUIL, #MATERNITÉ, #FAMILLE, #ADOPTION, #AMOUR PATERNEL, #MÈRE PORTEUSE, #ACCIDENT