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-Maisons fauves 
-Éléonor Goldberg 
-Éditions Triptyque, 2019 
-334 pages 
-Premier roman, témoignage, souvenirs


*Je tiens à remercier les Éditions Triptyque et le Groupe Nota Bene pour cette lecture de presse*

*Éditions Triptyque*

*Groupe Nota Bene*

Le commentaire de Martine : 
Maisons fauves, est l’histoire basée sur les souvenirs de Macha Greenberg, femme de la trentaine qui se rappelle les lieux où elle a résidé. Une femme qui porte en elle les vestiges de toutes ses expériences vécues dans divers endroits et dans diverses cultures, de la France, au Congo, jusqu’au Canada où elle vit maintenant. Jeune femme qui souffre à cause de problèmes développés au cours du temps, comme la recherche de son identité juive, de son anorexie, de son automutilation, la solitude, et l’intimidation. 
Durant la lecture, nous voyageons entre les souvenirs de Macha, la narratrice, et leurs maisons dans différents pays. On découvre avec elle, des endroits, des moments historiques, des histoires du passé, qui viennent enrichir sa narration sur l’importance de son enfance, son adolescence et le début de sa vie adulte. C’est à travers tout ce chemin de rétrospection, de souvenance et d’héritage que nous parcourons avec elle, que nous sentons l’acceptation de soi et l’espoir d’un avenir plus stable et plus serein. 
La plume d’Éléonore Goldberg est vraiment belle, poétique et contemporaine. On ressent que l’auteure a puisé dans sa propre vie puis, nous sentons que la narratrice ne serait pas Macha, mais plutôt Éléonore, ce qui est un signe de réussite du témoignage. Le fait d’avoir inséré des dessins faits à la main des maisons avec leurs divisions et l’organisation de la vie familiale à l’interne, permet de comprendre et de visualiser exactement les résidences. On ressent qu’Éléonore veut démontrer que dans chaque fragilité réside dans un sens, à notre existence. 
Je vous recommande ce roman qui saura vous faire voyager. 

Résumé : 
Dans ce livre exploratoire de la mémoire où s’entrecroisent fiction et souvenirs, Macha, début trentaine, raconte les lieux qu’elle a habités et traversés depuis son enfance : des grandes maisons de Vineuil et de Kinshasa, en passant par l’appartement de Brazzaville, celui tout petit de Paris, la gentilhommière normande, jusqu’à la maison hantée d’Orléans et la cage de Verdun, on découvre avec elle les plages, la vie d’expatriée, la pauvreté, la peinture, le racisme et l’antisémitisme, le rejet à l’école, les premiers émois et les premiers effrois, la faim, le manque. 
L’alternance des souvenirs et des plans des maisons dessinés par l’auteure donnent une vie, un corps à chaque endroit. Les croquis, faisant office de cartes, contiennent des anecdotes manuscrites faisant écho au texte. 
Comment chacun de ces lieux a-t-il modelé le corps et l’imaginaire de Macha? 
Avec son écriture épurée et lisse, Éléonore Goldberg laisse toute la place à la description, et au mystère.

Tag(s) : #PREMIER ROMAN, #TÉMOIGNAGE, #SOUVENIRS