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-Reste avec moi
-Ayòbámi Adébáyò
-Guy Saint-Jean Éditeur
-328 pages
-Récit, maternité, quête, sorciers, coup de cœur
*Merci à Guy Saint-Jean Éditeur, spécialement Geneviève, pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en service de presse*
| *Guy Saint-Jean Éditeur* |
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Note: Titre paru en France chez les Éditions Charleston.
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Coup de coeur pour ce roman, qui fut pour moi une très agréable surprise.
L’histoire se déroule au Nigeria, Yejide et Akin, se sont rencontrés, se sont aimés immédiatement et ils sont maintenant marié. Ils s’aiment plus que tout, mais une ombre plane sur leur couple, après 4 ans, ils sont toujours sans enfant,et ce, malgré que Yéjide a consulté des médecins, sorciers, prêtres, sans aucun résultat, ce qui est vraiment une catastrophe pour les familles autour d’eux, un couple stérile se doit de trouver une autre façon de prolonger la lignée et le nom de l’homme, surtout quand celui-ci est le fils aîné.
La famille s’en mêle et décide qu’Akin doit prendre une deuxième épouse, ce qui est vraiment à l’encontre de ce qu’il veut lui, mais c’est la famille qui décide, et il n’a pas d’autres options que de se soumettre, même en sachant qu’il brise le cœur de Yejide.
Yegide comprend alors que pour sauver son couple, elle n’a qu’une solution, avoir un enfant, et ce, à n’importe quel prix. Mais c’est sans compter qu’Akin aussi sait qu’un enfant sauvera son couple, son amour. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour avoir cet enfant ? Et le destin dans tout cela, la vie en décide quoi ? Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, vous devrez la lire.
Un roman écrit avec le cœur, mais j’ai aussi appris beaucoup sur la mentalité de ces familles nigérienne, l’importance de la maternité chez la femme pour ce peuple, et bien entendu, c’est automatiquement la faute de la femme s’il n’y a pas de bébé. Les sorciers qui effectuent toutes sortes de rituels supposément pour féconder la femme. La grossesse nerveuse chez cette femme qui veut tellement avoir un enfant. La place qu’occupent les deuxième et troisième épouses dans leurs vies, les traditions également occupent une grande place dans leurs vies.. Un drame constant pour Yegide et pour Akin, qui sans le savoir vont plonger dans un cauchemar qu’un parent ne veut pas vivre.
J’ai adoré l’écriture de l’auteure, j’ai aussi beaucoup aimé en apprendre plus sur ces gens, leurs croyances, leurs attitudes, les familles, et une autre chose que j’ai beaucoup aimé, ce sont les petits mots ici et là en nigérien, que l’auteure utilise, qui apporte une essence presque magique à l’écriture de son roman. Un roman qui vous frappera en plein cœur, les larmes m’ont accompagnées à quelques reprises durant ma lecture, et encore plus vers la fin.
Un gros coup de coeur et une très belle surprise pour moi !
Résumé :
Depuis qu’ils sont tombés amoureux l’un de l’autre, Yejide et Akin se sont mis d’accord: la polygamie, bien qu’elle soit courante et largement acceptée au pays, ce n’est pas pour eux. Quatre ans après leur mariage – et malgré les spécialistes en fertilité, les médecins et sorciers, les potions et cures improbables –, Yejide n’arrive toujours pas à porter la vie. Ils pourraient se contenter de leur amour, sauf qu’Akin, comme tout fils aîné nigérian digne de ce nom, est tenu d’offrir un héritier à ses parents.
Malgré sa tristesse, Yejide se montre résiliente jusqu’au jour où une délégation familiale se présente à sa porte en escortant une jeune femme qu’on lui présente comme étant la seconde épouse d’Akin. Celle qui lui offrira l’enfant tant désiré. Furieuse, consumée par la jalousie, Yejide comprend que la seule façon de sauver son union est de tomber enceinte. Mais le prix pour espérer y arriver est bien plus élevé que tout ce qu’elle aurait pu imaginer.
Reste avec moi, le premier roman d’une jeune auteure nigériane à la plume phénoménale, soulève une question fondamentale: qu’il s’agisse d’un mariage en Afrique ou ailleurs, jusqu’où peut-on se sacrifier pour la famille?