

-La lente marche du Cataclysme
-A.J. Woodwind
-Auto-édition, 2019
-572 pages
-Science-fiction, space opera.
*Je tiens à remercier l’auteur A.J. Woodwind, pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Un bon roman de science-fiction, qui est divisé en trois parties et qui ont un fil conducteur avec le personnage de Mai. Durant les époques des trois parties, quelques autres personnages vont être ajoutés dont Wao, qui est une Klélech et une experte de la course de branches en branches dans les arbres géants.
Un récit qui bouge dans un environnement où il y a des tensions, certains éveillent en moi des sentiments mitigés, et même de la révolte. Nous sommes dans un environnement sombre, où les développements psychologiques des personnages sont assez intéressants, surtout Mai, qui a des changements marquants, tandis que pour Wao, ces changements sont moins marqués et plus progressifs.
J’ai bien aimé ce récit, cette intrigue qui permet au lecteur de suivre les changements identitaires des personnages. Les protagonistes sont très attachants, pour ma part, je me suis vraiment sentie près de Mai, je trouve qu’elle a un peu de naïveté, ce qui la rend touchante. C’est une belle découverte que la plume d'A. J. Woodwind, un auteur qui promet beaucoup pour l’avenir. L’auteur a bien construit un casse-tête qui permet d’assembler les morceaux jusqu’au dernier mot. La grande réussite de ce roman est l’intrigue menée et tenue du début jusqu’à l’épilogue. Une belle recommandation de lecture pour les amateurs de science-fiction ou bien ceux qui aiment lire de nouveaux talents.
Résumé :
Formée depuis l’enfance à courir parmi les branches des arbres géants, Wao est une Klélech chevronnée. Pourtant, rien ne l’avait préparée à ce qu’elle devait découvrir, seule au milieu de nulle part. Face à la nouveauté, elle devra s’adapter et prendre des décisions cruciales pour elle et la tribu.
Cadalon, nation mineure du nord du continent, est devenue le centre des tensions internationales. Bavis zo Freyg s'y rend, mais son objectif n'a rien à voir avec sa soi-disant mission diplomatique.
Muette, amnésique et perdue dans les méandres d'une ville tentaculaire où le soleil n'apparaît jamais, l’inconnue tombée du ciel n'a qu'un mot la reliant à son passé : son propre nom.
Trois époques, trois contrées et trois vies pour un seul cheminement à travers les méandres de l’identité, où rien n’est jamais ce qu’il paraît.