-Il était un fleuve
-Diane Setterfield
-Plon, collection Feux Croisés
-Distribué par Interforum Canada
-480 pages
-Roman gothique, thriller, mystère
*Merci à Interforum Canada pour ce service de presse*
Le commentaire de Lynda :
Mes sentiments sont assez mitigés pour ce roman, un subtil mélange de mystère, conte et histoire, nous pousse à vouloir terminer cette lecture, parce que, évidemment, la curiosité l'emporte et on veut savoir.
Cette histoire se passe au 19e siècle et dès le départ, on y détecte un vent de mystère. Henry Daunt, se présente à l'auberge de la place, une petite fille inconsciente dans les bras, une fillette noyée. Cette petite fille est déclarée morte, mais revient à la vie quelques heures plus tard. On ne comprend pas trop, ce qui la ramène à la vie, un miracle ou quoi ?
Rita, l'infirmière-médecin du village, constatera son retour à la vie, mais qui est cette enfant, d'où vient-elle, que lui est-il arrivé ?
Rita et Henry Daunt, vont tenter de l'identifier, de savoir d'où elle vient et ce qui lui est arrivé, et c'est le début d'une enquête élaborée, qui suivra de multiples chemins, celui de ces petites filles disparues à cette époque, tout d'abord pour essayer de savoir qui elle est, mais surtout savoir aussi ce qui s'est passé!
Plusieurs petites filles ont disparu dans les dernières années, est-ce que la petite inconnue est l'une d'elles.
Pour nous situer, l'auteure nous fait rencontrer toutes les familles qui ont ''perdues'' une petite fille, et chacune de ces familles possède sa propre histoire.
Cette aura de mystère couvrira la totalité du roman. Un roman que l'on peut presque qualifier de conte à la Dickens.
Ce roman est est un très bon roman à la base, par contre, pour ma part, j'ai trouvé que certains personnages et certaines situations n'ont pas été assez élaborés, tandis que d'autres qui auraient pu être concises ne l'ont pas été, ce qui a provoqué un questionnement, du moins de mon côté, sur certaines choses pour lesquelles il ne me semble pas avoir trouvé de réponse. Et qui par le fait même, ont entraînés certaines longueurs qui pourraient risquer de nous faire décrocher. Malgré tout, il vaut la peine d'être lu, si vous aimez le climat mystérieux, un peu sombre, mélange de mystère et peut-être même de magie, et si vous aimez le style de roman à la Dickens, vous serez comblé, prenez-en ma parole. Bref, ça n'a pas été un coup de cœur, par contre, l'auteure avec ses mots a su nous faire vivre cette atmosphère lourde et mystérieuse des gens du fleuve !
Résumé :
Une auberge au bord de la Tamise, par une nuit de solstice d’hiver au milieu du XIXe siècle.
Les habitués sont regroupés autour de Joe le conteur lorsqu’un homme pousse la porte, gravement blessé, portant dans ses bras une petite noyée. L’homme s’appelle Henry Daunt, il habite la région et expérimente cette technique révolutionnaire : la photographie. La fillette morte, personne ne sait son nom. Quelques heures plus tard, l’enfant pousse un soupir et revient miraculeusement à la vie.
Doit-on parler de magie ou bien ce phénomène peut-il s’expliquer par la science ? Mais surtout : d’où vient cette miraculée ? Est-ce Amelia, la fille des Vaughan, enlevée deux ans plus tôt, Alice, la fille de Robin, le bâtard mulâtre des Armstrong, ou bien une petite gitane du camp à côté ? À moins qu’il ne s’agisse de la fille du batelier, Quietly, mort il y a quelques siècles, qui fait maintenant passer les âmes d'un coté à l'autre de la rivière...
Pendant une année, Henry, avec l'aide de l'infirmière Rita Sunday, va suivre toutes les pistes. Au nouveau solstice d’hiver, bien des mystères seront levés.
Un thriller folklorique (mais) darwinien, par l’auteure du best-seller Le treizième conte.