-Les paroissiens de Champs de Grâce
-Tome 1 : Le temps des confessions
-Tome 2 : Le temps de la rédemption
-Carole Auger-Richard
-Les Éditeurs Réunis
-Tome 1 : 344 pages, tome 2 : 336 pages
-Saga familiale, paroisse, famille, québécois
*Merci aux Éditeurs Réunis, pour ce service de presse*
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
La lecture de ce premier tome a été un énorme coup de cœur, que j'ai tout simplement dévoré, d'un bout à l'autre sans pouvoir m'arrêter.
Dans cette saga familiale, nous allons principalement suivre Constance, aînée d'une famille nombreuse, Madeleine qui a des vues sur Edgar et qui commettra l'impensable, Edgard également, qui lui de son côté, est attiré par Constance.
Mais ces trois personnages, ne sont que le centre de cette histoire. On rencontre la famille de Constance, sa mère, Claire qui se tue à petit feu, avec ses nombreuses grossesses, et plusieurs autres personnes comme Béatrice, enfant différente, et tous jouent un rôle important dans le village et dans cette histoire.
Mais je ne peux pas ne pas parler du curé de la paroisse, de l'emprise qu'il possède sur ses ouailles, et de la place de l'église dans la vie des familles à cette époque, qui en est presque révoltant à lire.
La femme aux yeux de l'église, une machine à faire des bébés, ne devait en aucun cas, ne pas procréer et ce peu importe la situation, sa santé ou le nombre d'enfants déjà au monde.
La vie était loin d'être facile à cette époque, et c'est ce que l'auteure nous démontre avec un grand talent.
Les descriptions, la narration, sont telles que nous nous croyons sur place, sur le perron de l'église, à placoter avec les gens du village. Les drames, les petits bonheurs font partie intégrante du quotidien de ces gens.
Les personnages sont sublimes autant, Constance, l'exemple parfait du courage, de la résilience, du courage. Et ceux que l'on aime moins, et bien, on a toutes les raisons du monde de ne pas les aimer. Le premier tome nous laisse sur un drame pour la famille de Constance, mais également sur une petite note de bonheur pour celle-ci... Rapidement le 2e tome, que je puisse poursuivre mon séjour à Champs-de-Grâce.
Je viens tout juste de terminer le tome 2, et c'est presque en larmes que j'ai tourné la dernière page. Et qu'il s'en passe des choses dans ce 2e tome.
Une chose que je veux mettre au clair, dans ce deuxième tome, le curé de la paroisse m'est devenu un peu plus sympathique, un gros plus.
Le deuxième tome est centré sur Constance, et aussi un peu sur Madeleine que nous avons rencontré dans le premier tome. Tout va bien pour Constance et Edgar, à 20 ans, Constance a déjà mis au monde 2 enfants, 1 petite fille et un petit garçon et est dans l'attente du 3e.
Edgar, se fait du mauvais sang pour sa petite aventure qu'il a eu avec Madeleine avant d'épouser Constance, surtout que Madeleine a décidé de revenir dans le coin. Et puis on parle beaucoup du cousin d'Edgar, qui continue à faire des siennes, qui doit de l'argent à un peu tout le monde, et ses créanciers, et bien disons, qu'ils vont faire les gros bras, mais pas qu'avec lui, avec toutes les personnes autour de lui, dont Edgar et sa famille. Ce qui amènera le curé, à s'en mêler et à essayer de sauver son âme. À vous de voir s'il va y arriver.
On vit le quotidien des gens du village d'Éva, la mère d'Edgar, presque aveugle, de Claire, la mère de Constance, de Madeleine qui en a gros sur le cœur, du curé bien entendu.
Le deuxième tome se termine sur un drame, un drame qui m'a littéralement jetée par terre, je ne l'ai pas vu venir, et vous pouvez sans doute imaginer que j'ai trop hâte de continuer cette saga, dont le 3e tome est prévu pour l'automne.
Je me répète, mais je n'avais jamais lu cette auteure, et je suis tellement contente de l'avoir fait. Une excellente plume, une facilité à nous raconter comme si on y était. Des personnages auxquels on s'attache, et d'autres que l'on déteste de tout notre cœur. Pas de temps mort, un rythme constant, ça bouge continuellement... Coup de cœur, oui assurément, énorme coup de cœur !
Résumés :
Tome 1 : Le temps des confessions
Champs-de-Grâce, 1919. Le curé Gauthier cherche à maintenir ses ouailles dans le droit chemin. Malheureusement pour lui, l’amour du prochain, l’ardeur au travail, la messe du dimanche et les chapelets du soir ne sont pas forcément garants d’une existence dépouillée de faux pas et de péchés mortels. Aînée de la famille, Constance a quitté les bancs d’école afin d’assister sa mère dans les tâches ménagères. Elle veille également sur sa soeur Béatrice, une enfant au coeur sensible et au caractère imprévisible. Dans le hameau voisin, Madeleine travaille la terre de ses grands-parents tout en espérant secrètement que le séduisant Edgar la remarque enfin. Mais l’homme de ses rêves convoite plutôt Constance, dont la réserve et la douceur ont su le charmer. Cependant, au moment où il planifie de la courtiser, il assiste à une fête où il rencontre une Madeleine délurée, que l’ivresse rend intrigante et audacieuse… Dès lors, au sein de la petite paroisse paisible, le destin des trois jeunes fidèles prend un tournant inattendu que même le curé sera en mal de redresser.
Tome 2 : Le temps de la rédemption
Champs-de-Grâce, 1922. Pendant que Madeleine expie ses fautes dans les usines de l’Amoskeag Textile Company, aux États-Unis, la paix s’installe dans le foyer des Leclerc. Cette quiétude est toutefois troublée par la naissance d’Agnès, rappel inexorable de l’existence d’un autre enfant, né du péché. La situation se détériore lorsque la demeure familiale est la cible de vandales, laissant Constance bouleversée et le curé Gauthier déterminé à élucider cette triste affaire… et prêt à s’improviser sauveur d’âmes pour l’occasion. Entre-temps, Madeleine cherche à revenir au pays et Edgar essaie de convaincre sa femme, alors en début de grossesse, de renoncer à le suivre au chantier. Mais chacun de ces projets comporte son lot de risques… Fidèle à lui-même, le curé continue tantôt de juger, tantôt de pardonner, le coeur alourdi par un deuil qui le chavire et qui remet en question l’efficacité de ses méthodes en qualité de représentant de Dieu. Sera-t-il en mesure d’assurer à la fois la rédemption de ses ouailles et son propre salut ?