

-Le carnet de croquis
-Véronique Duvillier
-Edilivre Éditions, 2019
-90 pages
-Roman historique, Maroc, condition féminine, seconde Guerre Mondiale.
*Je tiens à remercier l’auteure Véronique Duvillier, pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Un petit roman que je viens de dévorer, c'est un petit bijou. Cette histoire nous fait voyager et se promener dans les rues de Rabat au cœur de l’art, en suivant Suzanne, qui est attirée par le bonheur, les joies et les beautés de la vie. Cette jeune femme qui mord dans la vie et qui découvre avec toute l’innocence, ce pays qui lui offre tout l’exotique de son univers.
Le carnet de croquis est un plaidoyer sur la condition féminine dans un pays oriental, durant trois décennies. Dans ce récit, on voit comment les femmes se sont battues afin de faire reconnaître leurs droits, qui sera mouvementé, ardu.
Véronique Duvillier a une plume captivante et poétique, elle nous partage un moment d'histoire importante pour les femmes marocaines, tout en soulignant les moments difficiles qui les ont touchés durant une période de guerre. Le personnage de Suzanne m’a marquée et elle est porteuse d’un espoir qui se communique.
Je vous recommande cette petite lecture de moins de cent pages qui permet de nous offrir l’importance de l’histoire sans flaflas.
Résumé :
Le Carnet de croquis, c'est l'histoire de Suzanne, qui déroule l'écheveau de son destin qui l'emmène loin de Paris, à Rabat des années 30 à 60. Fille d'un bourgeois et artiste peintre, la jeune femme nous fait découvrir sa passion pour l'art, et ce pays exotique, lieu de son parcours initiatique. À la fois poétique et propice à la rêverie, le Maroc nous révèle toute sa dureté en ces temps tourmentés de protectorat et de seconde guerre mondiale.
Le Carnet de croquis s'inscrit aussi dans une littérature engagée, dénonçant la condition des femmes du début du XXe siècle, et le combat mené pour acquérir droits et dignité, à l'instar des Rabatais face à l'attitude scandaleuse du gouvernement français.