-Miniatures indiennes
-François Hébert
-Leméac Éditeur
-176 pages
-Roman, Indes, voyages, billets, québécois
*Merci à Leméac Éditeur pour ce service de presse*
*Leméac Éditeur* |
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Le commentaire de Lynda :
Ce roman de François Hébert, raconte comment cet homme dans la soixantaine, voit la vie autour de lui, avec les yeux, avec son cœur et avec une petite pointe d'humour vraiment délicieuse.
Au tout début, on ne sait pas trop, et puis tout doucement, on s'attache et surtout, on accroche à sa façon de nous transmettre des réflexions assez pertinentes, sur la vie, sur le monde.
C'est lors de trajets en avion entre le Québec et l'Inde que nous le suivons. Et tel un conteur, il nous envoûte avec ses mots qui nous parle de toutes sortes de sujets. Tout y passe, la politique, l'amour, les arts, il nous offre, sous la forme de mots accrocheurs, ses opinions et ses pensées.
Il vous fera sourire, peut-être même rire, mais avant tout, il vous fera réfléchir.
François Hébert a une belle plume, et c'est avec talent qu'il octroie cette verve à son personnage principal, il rend celui-ci, sympathique et très attachant, et nous sommes là, tout simplement, rivé à ces mots, à sa façon de voir la vie, de voir ce que nous avons autour de nous, et peut-être que nous ne voyons pas ou bien que nous ne voyons plus!
Une réflexion guidée par les mots habiles de l'auteure, que je vous recommande à mon tour !
Résumé :
« On peut se voir en rêve, tout y est possible, même sans les yeux. En général, les rêves ont lieu la nuit, sans doute parce qu'il fait noir et qu'on n'aime pas ça, alors on allume dans sa tête, on imagine des gens, des choses et des événements », dit le voyageur de ce roman. Un homme dans la soixantaine prend l'avion pour l'Inde en compagnie de sa blonde. Durant le voyage, il raconte avec humour et intelligence ce qu'il voit et comprend du monde qui l'entoure. Très rythmé et impeccablement construit, ce livre est éblouissant. Il reprend fil par fil la trame d'une vie composée de trajets entre le Québec et l'Inde, d'une relation avec un étudiant alter ego, d'art, de politique, d'humeurs et d'amour. Le lecteur devient captif de cette manière de raconter et, au bout du compte, en ressort chaviré. Qu'il se prépare : « Quand vous refermez le roman, vous l'avez rêvé, ni plus ni moins que la vie. »