

*Les Éditions L'Hexagone* |
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-Dans ta grande peau, Catherine Côté
-Sudan et Najin et Fatu, Mathieu Blais
-Faussaire Fauve, Emmanuel Deraps
-Les éditions l'Hexagone
*Merci aux Éditions l'Hexagone spécialement à Véronique Dery, pour ces services de presse*
-Dans ta grande peau -Catherine Côté -64 pages -Poésie, Montréal la nuit, bar, québécois
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Le commentaire de Lynda :
Dans ce tout petit livre de poésie, l'auteure nous entraîne dans la nuit de Montréal.
Tout d'abord dans un bar enfumé, et finalement elle a besoin d'air et nous amène avec elle dans la nuit noire, éclairée par les spots de la rue, nous raconte ses rencontres avec les autres oiseaux de nuit.
Ce recueil, roman poétique, se lit très rapidement. Il est très facile de sentir l'ambiance de la nuit à travers les mots de l'auteur. J'ai ressenti, moi du moins, qu'elle n'est pas bien, qu'elle se cherche et qu'elle fuit...Quoi, l'auteure nous laisse sur un gros point d'interrogation.
Résumé :
Je ne m'appartiens plus mais j'appartiens tout entière à ta vastitude et aux foules qui me pognent les fesses et aux hommes qui m'embrassent quand je sors chez Parée comme j'appartiens à tous les atomes de mon corps
Lasse de ses gros livres plates, elle cède à l'appel de la nuit qui lui crie de descendre. La bière colle au plancher du bar, les spots l'aveuglent, les sons cognent comme des deux par quatre, alors elle sort et marche, dans les rues et les parcs, avec les autres fous de nuit. Une déambulation assoiffée et éperdue dans Montréal, cité promise toujours fuyante.
-Sudan et Najin et Fatu -Mathieu Blais -48 pages -Roman, poésie, songe, maladie, désir, nature |
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Le commentaire de Lynda :
Encore une fois une nouvelle poétique. Le texte est intéressant, je crois que ce type de texte peut être interprété de différentes façons, se sera à vous d'en juger, après la lecture.
Moi, j'y ai vu la fin, la fin de l'un, la fin de l'autre, et puis la fin des choses.
La fin qui circule dans le corps, atteignant chacune des parties de ce corps.
Tout petit, se lit rapidement, par contre j'ai dû relire pour comprendre le sens. L'écriture de Mathieu Blais est imagée, et on peut facilement imaginer, on peut facilement se croire sur place avec eux.
Résumé :
« Puis il n'y eut plus que Sudan et Nasima, et Nabiré et Najin, et Najin et Saut donnèrent naissance à Fatu, et Sudan est mort cette année-là, et ils ne furent plus que deux. Deux, et nous étions là, à compter. Et tu parlais, tu continuais de parler, Cassandre, mon amour. Et ma langue morte s'aiguisait sur la pierre noire. »
-Faussaire Fauve -Emmanuel Deraps -104 pages -Roman, poésie |
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Le commentaire de Lynda :
Ce recueil de poésie est divisé en deux, tout d'abord, une poésie plus générale, et la deuxième partie l'auto-portrait.
J'ai mieux aimé la deuxième partie.
Tout d'abord, je dois dire que la présentation du texte, m'a un peu compliqué les choses, que je me devais de lire et relire certains passages, mais au final, j'ai aimé.
La partie auto-portrait m'a plus énormément.
On sent une certaine détresse dans les mots, une détresse qui annonce la fin. La fin de quoi ? Je ne sais pas, j'ai seulement senti la fin.
Résumé :
«Il provoque, il dérange, dans un monde fait de politesse et de bonnes manières, un monde où l'on parle avec des finesses à ceux sur qui l'on cracherait volontiers. Lui, tel un goonie, ne s'en prive pas. Tant pis pour la mauvaise conscience : les propagandistes néo-crémaziens auront l'air d'enfants de choeur à côté du jeune Deraps, et ne se nourriront certainement pas de son eau. »