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-T1 :Le frisson de la liberté
-T2 :Le poids de la colère
-T3 :Le choc de la haine
-Florence Clerfeuille
-Auto-édition
-Saga familiale, témoignage, amitié, famille, féministe, homosexualité
*Merci à Florence Clercfeuille de m'avoir permis de lire ce roman en lecture de presse*
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-T1 : Le frisson de la liberté
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Le commentaire de Carole
Nous sommes au milieu des années 60, les hommes sont encore très contrôlants et les femmes très soumises. Pour être une bonne épouse, on doit bien entretenir la maison, faire des enfants et surtout écouter son mari. L’histoire se passe à Montpellier en France, Jacqueline et Maryvonne, deux amies inséparables depuis leur plus jeune enfance. Deux amies totalement différentes, de milieux différents, Jacqueline une fonceuse qui aime s’amuser avec un brin d’insolence et de naïveté et Maryvonne peureuse, réservée qui essaie de ralentir son amie dans ses folies. Par contre elles ont en commun des familles qui veulent leur bien au point de vouloir guider leur vie jusqu’au mariage. Les papas n’ont qu’un seul souhait que les conjoints respectifs fassent le même travail qu’eux, c'est-à-dire soit militaire pour Jacqueline et boucher pour Maryvonne. Dues aux études, les filles se retrouvent loin de chez elle dans une maison de chambre. Pour Maryvonne, c’est à cause du travail comme institutrice et Jacqueline pour continuer ses études en lettres. La vie est belle, la liberté a un goût de miel et le mouvement féministe fait son apparition. Qu’arrivera-t-il avec nos deux adolescentes. Il y a un dicton qui dit là où ta liberté commence, celle des autres s’arrête. J’ai bien hâte de lire le tome deux, l’auteur me séduit par son écriture fluide. On passe au travers du roman en un temps record.
Résumé :
Deux jeunes filles à l’orée du monde adulte à la fin des années soixante, alors qu’un certain mois de mai se profile à l’horizon. Deux amies d’enfance. Deux inséparables.
Leur relation va-t-elle résister à de nouvelles envies de liberté ? À de nouvelles responsabilités ? Aux bouleversements qui s’annoncent ?
En septembre 1967, Jacqueline et Maryvonne s’installent dans la chambre qu’elles vont partager dans une pension de famille de Montpellier. La première va étudier à l’université, la seconde démarre une carrière d’institutrice dans le privé. Toutes les deux sont pleines d’enthousiasme, mais que leur réserve vraiment cette nouvelle vie qui commence ?
-Le poids de la colère tome 2
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Le commentaire de Carole :
Le poids de la colère est aussi addictif que le premier tome. On se souvient de Jacqueline et Maryvonne qui dans le premier tome étaient des amies inséparables. Dans le 2e tome Jacqueline dû à une soumission non-négociable de son père, a perdu le goût de vivre, elle n’a plus d’audace ni de courage. Tandis que Maryvonne n’a plus peur de défoncer des portes pour dire ce qu’elle pense et faire ce qu’elle veut. Jacqueline est maman tandis que Maryvonne ne se voyant pas avec un homme à ses côtés a fait le choix d’adopter Élena et Rafael, tous les deux Coréen. L’auteur dans ce deuxième tome nous fait vivre, la génération de leurs filles soit Élena et Isabelle, qui à leur tour deviennent les meilleures amies du monde et repassent un peu par les mêmes étapes que leur mère. En tant que femme libérée, elle participe à des manifestations pour des causes qui leur sont chères. Isabelle va faire une rencontre plutôt intéressante au lycée qui va répondre aux questions qu’elle se posait depuis longtemps. Encore une fois, l’auteur m’a séduite par sa belle plume et c’est avec grande hâte que je vais lire le tome 3.
Résumé :
Sait-on vraiment qui on est à dix-huit ans ?
Comme leurs mères avant elles, Isabelle, la rebelle, et Elena, l’enfant adoptée, sont amies depuis l’enfance. Étudiantes à Montpellier en 1986, elles apprennent l’autonomie. S’engagent pour les causes qui les font vibrer. Expriment leurs colères.
De leur côté, Jacqueline et Maryvonne sont toujours inséparables. Mais tellement différentes ! Jusque dans la façon d’accompagner leurs filles vers l’âge adulte.
Et puis il y a ce professeur qu’Isabelle remarque dès le premier cours… Comment va-t-il l’aider à se construire ?
-Le choc de la haine
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Le commentaire de Carole :
Le troisième tome d’une trilogie que je suis très contente d’avoir lu. La conclusion de cette histoire est un symbole de tolérance envers les autres. Nous sommes différents et il faut savoir accepter l’autre comme il est. L’auteure m’a fasciné, en premier lieu, par le sujet de l’histoire et la façon simple et joyeuse de l’écrire. Nous passons à travers 3 générations de femmes et on voit l’évolution de celle-ci à travers les personnages. Au premier tome il était mal vu de prendre la pilule et encore pire de se faire avorter, ensuite, on passe à la deuxième génération où ce qui était mal vu devient tout à fait accepté par la population. On voit que le monde des femmes a évolué et c’est très captivant à lire. Dans ce tome-ci, on parle beaucoup de Louise et Chloé, filles de Jacqueline et Maryvonne grande amie de longue date. Elle vit une grande déception, en découvrant que leurs filles ne s’entendent pas bien, elles auraient tant voulu qu’elles continuent la tradition. Jalousie ou envie, on ne sait trop pas, mais Louise étant surdouée ça agace au plus haut point Chloé. De fil en aiguille, s’installe un sujet très d’actualité, l’homosexualité. Peut-on encore penser qu’en 2013 qu'être homosexuelle est mal vu. Florence Clerfeuille nous brode une histoire autour de ce sujet qui nous passionne, elle y mêle les 3 générations dont diverses opinions sont amenées. J’ai vraiment adoré la façon que choisie, l’auteure pour nous faire découvrir l’évolution des femmes en faisant de cette trilogie une belle histoire d’amour, d’amitié et de tolérance sans y mettre de drame à nous faire pleurer. C’est avec tristesse que je quitte cette trilogie, j’en aurais pris encore davantage. Je vous dis Bravo Mme Clerfeuille.
Résumé :
Elles ont grandi entourées d’amour ; elles vont découvrir la haine.
Rentrée 2012 : Louise et Chloé entament leurs études à Montpellier. Contrairement à leurs mères et grand-mères, amies depuis toujours elles ne peuvent pas se voir. Tout les oppose. C’est épidermique : l’une ne comprend rien à l’art, l’autre ne supporte pas le cartésianisme des surdoués.
Pourtant, toutes les deux vont se lier d’amitié avec des jeunes gays. Et se passionner, avec leurs familles respectives, pour les discussions autour du mariage pour tous.
Comment les jeunes filles vont-elles réagir au déferlement de haine que cette nouvelle loi entraîne dans son sillage ?