


-Le tarot de Cheffersville
-Felicia Mihali
-Éditions Hash#ag, 2019
-248 pages
-Docu-roman, identité autochtone, ethnies, amitiés, légendes.
*Je tiens à remercier les Éditions Hash#ag et Dola Communication pour ce service de presse.*
Le commentaire de Martine :
Un grand roman, qui nous révèle la réalité de la vie, de ses amitiés qui s'installent dans des moments de la vie où nous sommes perdus.
Felicia Mihali, nous instaure dans une histoire qui est remplie de légendes, des mythes et d'histoires transmises de génération en génération. C'est dans ces rencontres faites tout au long du récit que l'environnement où se retrouve Augusta, prend tout son sens. Entre la taïga, la Tzigane, les prostitués, le Juif et la paysanne, qui seront des rencontres qui influenceront sa tranquillité et qu'il lui sera devenu impossible de s'investir, puisque chaque protagoniste vient bouleverser la paix.
Ce docu-roman est tellement bien présenté qu'il est d'une beauté saisissante, l'authenticité se ressent lors de la lecture puisque l'auteur n'hésite pas à mettre des notes de bas de page. Lors de ma lecture, je me retrouvais entre la tristesse et la joie, elle est venue me toucher par l'histoire, le style, la simplicité, les personnages, la sensibilité, c'est un talent exceptionnel pour une auteure de venir transmettre l'importance du mystère dans nos vies.
Résumé :
À travers les trous creusés dans le ciel par les aurores boréales, des esprits descendent dans la taïga. Tshakapesh, le légendaire ancêtre innu, est toujours dans les environs pour leur apprendre comment survivre non seulement aux rigueurs de l’hiver boréal, mais également à leurs propres préjugés. Cette année, une Tzigane de l’Europe de l’Est, une paysanne roumaine, un voleur d’automobiles, deux prostituées, un Juif et une coiffeuse atterrissent dans les collines entourant la ville de Cheffersville. Qu’est-ce qui trouble leur paix dans l’au-delà ? Qu’est-ce qui les amène sur terre en ce septembre glacial, au galop des étalons célestes ?
Ce docu-roman s’inscrit dans un cycle ouvert en 2007 avec le « Coup de Cœur » de Renaud-Bray, Sweet, Sweet China. Débutée en Asie, la quête identitaire du personnage Augusta se poursuit dans le Grand Nord. Confrontée à la face cachée des deux solitudes, elle est aux prises avec une vie d’errance, de même qu’avec l’évidence troublante de l’âge. La leçon de Tshakapesh dans les collines glacées de la taïga est que l’amour est toujours plus fort que la haine.