/image%2F1968841%2F20180524%2Fob_c3e699_logo-128-128-beveled.jpg){kind=logo}
-Dévorer le ciel
-Paolo Giordano
-Éditions du Seuil, distribué par Interforum Canada
-453 pages
-Roman, amour, jeunesse, drame, couple, Italie
*Merci aux Éditions Seuil ainsi qu'à Céline Pelletier d'Interforum pour ce service de presse*
Le commentaire de Lynda :
Je suis sans mots après la lecture de ce roman. J’ai de la difficulté à me faire une opinion, chose certaine, je ne regrette pas de l’avoir lu. Il est un peu complexe, et en même temps l’auteur a mis beaucoup de délicatesse à bien décrire les scènes. C’est bien écrit au point où il est facile de visualiser l’histoire, et de s’imaginer les personnages. L’histoire débute à Spéziale, dans les Pouilles, où Térésa et son père passe chaque été chez la mère de celui-ci. Pas très loin de la maison de la grand-mère il y a une ferme où vivent un couple et 3 garçons. Par une drôle de coïncidence Térésa, va faire la rencontre de trois garçons Nicola, Tommaso et Bern qui innocemment, avaient décidé d’aller se baigner dans la piscine de la grand-mère, et ce, sans demander la permission. Celle-ci les voit au travers de la fenêtre et les observe. Elle n’est pas la seule à les voir, il y a aussi son père qui avec une certaine rudesse va avertir les garçons de quitter la place. L’éducation des jeunes adolescents est faite par Cesare le père de Nicola qui a tout d’un pasteur peu recommandable, qui dicte des idées plutôt bizarres aux garçons. Quant à Térésa, elle a une attirance particulière pour Bern dont le regard retient son attention. Quatre ans plus tard, Térésa, 17 ans et Bern, 18 ans, ne se contentent plus d’une amitié, un couple se forme. Malheureusement, une mauvaise nouvelle pour Térésa vient mettre une ombre à son bonheur et elle ne revient plus passer les étés chez sa grand-mère. On se retrouve 10 ans plus tard, ça change un peu de contexte, les 3 garçons ainsi que Térésa se revoient et nous allons vivre avec eux leur nouvelle expérience. Pour employer une expression connue, ils veulent vivre d’amour et d’eau fraîche, un peu comme dans les années 70 et je dirais que ça va jusqu’à vivre de simplicité volontaire, à ceci, on ajoute la principale inquiétude des années 2000 de vivre en protégeant la nature. L’aventure est intéressante, les jeunes ne l’ont pas facile, des embûches de toutes sortes vont se retrouver sur leur chemin. Le groupe de jeunes augmentent, ils vivent en communauté, sexe, drogue boisson font partis de leur quotidien. De fil en aiguille, on va découvrir des secrets que chacun à su garder, mais pas tout à fait, la jalousie sera au rendez-vous jusqu’à commettre l’irréparable. On va défendre nos idées, on va fuir l’autorité, mais à travers toutes ces épreuves est-ce que l’amitié va survivre. C’est une lecture intense, pour ma part j’aurais aimé un peu plus d’émotion, car certaines scènes, me donnaient le goût d’entendre crier de rage ou même de joie, mais on reste toujours sur le même ton. Ce petit détail ne m’a pas empêché de bien apprécier cette lecture, c’est une l’histoire très intéressante qui vaut la peine d’être lu.
Résumé :
Dix ans après La Solitude des nombres premiers, un adieu à la jeunesse, un bouleversant roman d’amour et d’amitié.
Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. Une nuit, elle voit par la fenêtre de sa chambre trois garçons se baigner nus dans la piscine de la villa. Ils s’appellent Nicola, Bern et Tommaso, ce sont « ceux de la ferme » d’à côté, jeunes, purs et vibrants de désirs.
Teresa l’ignore encore, mais cette rencontre va faire basculer sa vie en l’unissant à ces trois « frères » pour les vingt années à venir, entre amours et rivalités, aspirations et désillusions. Fascinée par Bern, personnage emblématique et tourmenté, viscéralement attaché à la terre somptueuse où il a grandi, elle n’hésitera pas, malgré l’opposition de sa famille, à épouser ses idéaux au sein d’une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l’image de la génération des années quatre-vingt-dix, tiraillée entre le besoin de transgression et la soif d’appartenance, mais entièrement tendue vers l’avenir, avide de tout, y compris du ciel.