*LES JOLIS DEUILS* Tome 1: Retour à Port-Esprit* Marjolaine Bouchard* Les Éditeurs Réunis* par Lynda Massicotte*

-Les jolis deuils

-Tome 1 : Retour à Port-aux-Esprits

-Marjolaine Bouchard

-Les Éditeurs Réunis

-352 pages

-Roman, morts, croque-mort, deuils, famille, québécois

*Merci aux Éditeurs Réunis, spécialement à Emmanuelle Joly, pour ce service de presse*

*Les Éditeurs Réunis*

*Marjolaine Bouchard, auteure(FB)*

Le commentaire de Lynda :COUP DE COEUR!

Un excellent roman comme je les aime, mais maintenant, je vais attendre la suite avec grande impatience, parce que la fin m'a laissé sur mon appétit, et je veux savoir ce qui va arriver.
Poussé par ses parents, surtout son père qui a de grandes ambitions pour ses enfants, Yves, fait des études de médecine.
Pour les vacances, à son retour à la maison, après sa première année, son père lui a trouvé un emploi, qui n'est pas vraiment au goût d'Yves.
Comme l'entrepreneur de pompes funèbres ne fournit plus à cause du trop grand nombre de décès en plus de la blessure qu'il s'est infligé, il va demander l'aide d'Yves.
Il n'en fallait pas plus pour qu'Yves se découvre attiré par cette profession. Il entreprendra sa formation avec un embaumeur ambulant et prendra la relève dans le village quand, celle-ci sera terminé.
J'ai beaucoup aimé le climat familial, les hauts et les bas du quotidien des gens de la famille, moments touchants par moment, comme au décès de sa tante, par exemple. Le père a encore la mentalité que toute décision doit être prise par la lui, mais il acceptera finalement la décision de son fils Yves.
J'ai adoré les personnages, Yves bien sûr, mais aussi Violette sa tante, qui ne cherche qu'à aider, et qui connaîtra un drame assez épouvantable. Paula, la mère, qui découvrira des secrets sur sa sœur qui vient de décéder et puis les autres, comme Camille, Ernest, le père et les frères d'Yves également. C'est avec l'aide de ceux-ci d'ailleurs qu'il ouvrira le salon funéraire, malgré la réticence des gens qui préfèrent continuer à exposer leurs morts dans leurs salons. Et puis Hortense, la jeune femme qui fera battre le cœur d'Yves... D'une façon assez compliquée, je dois dire.
Bon, je n'en dis pas plus, une histoire qui vous capte dès le départ, et vous ne décrocherez pas avant la toute fin. Apprendre un peu l'histoire des salons funéraires, m'a plu. Les coutumes de l'époque, pas facile à changer dans la tête et le cœur des gens. L'auteure nous fait entrer dans la famille, et dans les familles endeuillées également. Certains secrets, des petits bonheurs et des grands malheurs viennent chambouler les choses. Et même un petit suspense avec le mari de Violette, sans oublier l'œuvre de Cupidon pour Yves et Hortense.
Comme vous pouvez le constater il y a de tout dans ce roman, et je vous recommande fortement ce coup de cœur.

Résumé :

Mai 1950. Au terme d’une première année d’études en médecine à Montréal, Yves Lacombe rentre chez lui pour les vacances. Or, la charmante ville de Port-aux-Esprits, où il regagne le foyer familial, est frappée par une étonnante suite de décès. Le vieil entrepreneur des pompes funèbres de l’endroit n’ayant plus la force de s’acquitter de ses tâches, Yves est rapidement sollicité. Contre la volonté de son père, qui tient absolument à en faire un docteur, et de sa mère, qui a horreur qu’on parle de la mort, le timide étudiant accepte de prendre le relais. Pour cette âme solitaire, un tel tournant professionnel semble providentiel. Épaulé par ses frères, sa sœur, sa tante Violette adorée et la douce Hortense, Yves poursuit son apprentissage d’embaumeur avec intérêt, tout en repensant la façon d’offrir les services funéraires. Mais le jeune croque-mort se heurte bientôt à la réticence de certains de ses concitoyens qui demeurent attachés aux traditions. Arrivera-t-il à les rallier à ses nouvelles idées ? Alors que les petits et les grands deuils se succèdent autour de lui, osera-t-il avouer ses sentiments à celle dont la grâce fait naître dans son cœur d’admirables oraisons ? à Après Les portes du couvent et Les belles fermières, Marjolaine Bouchard présente ici, avec l’immense talent qu’on lui connaît, une série d’époque inédite à l’étreinte aussi enveloppante que réconfortante.